« Concentre-toi sur le chemin que tu as à parcourir, ne regrette pas ce que tu as vécu. Toutes les expériences et les cicatrices ont fait de toi la personne que tu es »
lundi 24 juin 2013
vendredi 21 juin 2013
AUDIO : LA DIRECTION DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS EN QUETE D'AGENTS PROFESSIONNELS
Dans le but de renforcer les connaissances de ses agents en matière
institutionnelle, la Direction des relations avec les institutions
organise un séminaire de formation de deux jours à son siège, du 20 au
21 juin. Ce séminaire est animé par des spécialistes, parmi lesquels le
parlementaire Seydou Diouf.
jeudi 20 juin 2013
mardi 18 juin 2013
OUAGADOUGOU : BAMAKO, MNLA ET HCUA SE DONNENT LA MAIN
Enfin, le gouvernement malien et les rebelles touaregs ont officiellement signé un accord à Ouagadougou, cet après-midi du 18 juin 2013. L'accord prévoit un retour de l'armée malienne à Kidal et un cantonnement des combattants touareg sur des sites de regroupement.
Baptisé : Accord préliminaire à l'élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix au Mali, le texte a été signé, par le ministre malien de l'Administration territoriale, le colonel Moussa Sinko Coulibaly, pour Bamako, et par Bilal Ag Acherif et Algabass Ag Intalla au nom des deux groupes touareg, le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA).
Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur de la Cedeao dans la crise malienne, qui avait lancé ces difficiles négociations le 8 juin, a également signé le texte.
lundi 17 juin 2013
AUDIO : VILLAGE ARTISANAL DE SALY PORTUDAL : LES CLIENTS SE FONT RARES
Situé au centre ville de la commune de Saly, le village artisanal a été fondé en 1981. Il comprend 120 magasins regroupés dans une cour à la forme carrée et réunit 22 corps de métiers.
AUDIO : LA PECHE A MBOUR, UN SECTEUR BIEN REGULE
La pêche constitue l'une des principales activités du département de Mbour (région de Thiès). La ville engendre une bonne partie de l'économie sénégalaise. C'est pourquoi, l'Etat s'est beaucoup investi en instituant un poste de contrôle et de surveillance au niveau du quai de pêche pour bien réguler le domaine.
vendredi 14 juin 2013
AUDIO : UCAD, LES ETUDIANTS DEPLORENT LEURS CONDITIONS DE RESTAURATION
La qualité des repas dans les restaurants de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar laissent à désirer selon les étudiants. Une situation qui ne laisse pas indifférents ces derniers. Ils manifestent leur indignation et appellent les autorités à revoir leurs conditions de restauration.
mercredi 12 juin 2013
AUDIO : LE CADRE UNITAIRE DES SYNDICATS D'ENSEIGNANTS DURCIT LE TON
Le Grand cadre des syndicats d'enseignants du Sénégal prévoient une grève de deux jours, jeudi 13 et vendredi 14 juin, si leurs préoccupations ne sont pas prises en charges par les autorités.
lundi 10 juin 2013
jeudi 6 juin 2013
AUDIO: L'EROSION COTIERE, UN DANGER POUR LE TOURISME A SALY
La station balnéaire de Saly plus que jamais menacée par
l'avancée de la mer. Une situation qui indignent les populations
riveraines et les autorités locales. Ces ouvriers travaillent nuit et
jour pour sauver la plage mais le danger est réel et imminent.
mardi 4 juin 2013
AUDIO : LES ETUDIANTS DE LA 42è PROMOTION DU CESTI AU COEUR DE LA PRATIQUE
La session intensive est une période au cours de laquelle les étudiants vont être confrontés aux réalités du terrain pour mettre en pratique les connaissances acquises en classe !
lundi 3 juin 2013
C'EST UNE HISTOIRE VRAIE
« Ce film doit servir d’outil d’arbitrage à la
jeunesse africaine pour atteindre ses objectifs ». Ces propos sont de
Madame Ute Bocandé, chargée de programmes de la Fondation Konrad Adenauer à Dakar.
Elle les a tenus lors de la projection du Film intitulé « Lumumba »
réalisé par Raoul Peck (Haïtien d’origine), au siège de ladite institution.
Ce film retrace le parcours et le combat pour l’indépendance de celui qu’on appelait « le Héros national » au Congo.
Un homme qui a passé toute sa vie à lutter pour la
souveraineté et l’indépendance de son pays. Avec une détermination digne de ce
nom, il réussi à promouvoir ses idéologies et sa vision du monde en s’opposant
aux impérialistes.
Premier ministre éphémère du Congo indépendant, Patrice
a dirigé les négociations avec le pouvoir colonisateur et remporté largement
les premières élections démocratiques dans son pays.
Refusant le néocolonialisme, il va se confronter,
quelques mois après au colonisateur belge et à l’Agence d’investigation des
crimes (CIA) américaine. Une situation qui met le pays dans des bouleversements
chaotiques.
Trahi par certains de ses compatriotes dont Joseph
Mubutu qu’il a nommé auparavant Colonel à la tête de l’armée compte tenu des
moments difficiles que traversait le régime. Il sera arrêté par ce dernier qui
neutralise le pouvoir et en prend le contrôle.
Certains de ses fidèles ont tenté de le faire sortir
du pays sans succès. Tabassé et emprisonné, il a été conduit dans une forêt puis
exécuté froidement dans des conditions abominables.
Mais avant de mourir, il a pris le soin d’écrire une
lettre à sa compagne Pauline dans laquelle il dénonce toutes les atrocités dont
il a fait l’objet. Mais également, il lance un appel solennel à la jeunesse
congolaise en particulier et à celle africaine en général.
Une correspondance dans laquelle il a écrit ces
quelques lignes : « Je n’ai rien su de cette nuit au Katanga, tu
ne raconteras rien de cette histoire aux enfants, tu leur diras tout simplement
que je suis arrivé trop tôt 50 ans a l’avance, je sais que l’histoire dira un jour
son mot et pas cette histoire écrite en Bruxelles ni a Washington mais celle de
notre Afrique » (extrait en
substance de ladite lette).
Ensuite, s’en est suivi un débat qui n’a pas laissé
indifférents la jeunesse africaine qui était bien représentée à cet évènement
avec plusieurs nationalités. Une occasion pour un des intervenants de comparer
l’histoire de Lumumba à celle du Sénégalais Mamadou Dia, un autre père de
l’indépendance.
Prenant la parole,
le journaliste bloggeur Gata Doré, a lancé un appel solennel à la
jeunesse africaine à poursuivre les traces de Patrice. Et de
poursuivre « battons nous
ensemble et parlons d’une même voix ».
Patrice Lumumba, un vrai patriote qui a préférer
renoncer à un droit au profit d’un devoir pour son Peuple. Aujourd’hui c’est à
nous jeunes africains qu’il incombe de pérenniser ses actions pour finir le
chemin qu’il a commencé.
samedi 1 juin 2013
DERNIERE LETTRE DE LUMUMBA A SA FEMME PAULINE
Lettre écrite en prison en décembre 1960 à sa
femme Pauline.
Ma
compagne chérie,
Je t’écris ces mots sans savoir s’ils te
parviendront, quand ils te parviendront et si je
serai en vie lorsque tu les liras. Tout au long de ma lutte pour l’indépendance de mon pays, je n’ai jamais douté un seul instant du triomphe final de la cause sacrée à laquelle mes compagnons et moi avons consacré toute notre vie. Mais ce que nous voulions pour notre pays, son droit à une vie honorable, à une dignité sans
tache, à une indépendance sans restrictions, le
colonialisme belge et ses alliés occidentaux -
qui ont trouvé des soutiens directs et indirects,
délibérés et non délibérés, parmi certains hauts
fonctionnaires des Nations-unies, cet organisme en qui nous avons placé toute notre confiance lorsque nous avons fait appel à son assistance - ne l’ont jamais voulu. Ils ont corrompu certains de nos compatriotes, ils ont contribué à déformer la vérité et à souiller notre indépendance.
Que pourrai-je dire d’autre ?
Que mort, vivant, libre ou en prison sur ordre
des colonialistes, ce n’est pas ma personne
qui compte. C’est le Congo, c’est notre
pauvre peuple dont on a transformé
l’indépendance en une cage d’où l’on
nous regarde du dehors, tantôt avec cette
compassion bénévole, tantôt avec joie et plaisir.
Mais ma foi restera inébranlable. Je sais et je
sens au fond de moi même que tôt ou tard mon
peuple se débarrassera de tous ses ennemis
intérieurs et extérieurs, qu’il se lèvera comme
un seul homme pour dire non au capitalisme
dégradant et honteux, et pour reprendre sa
dignité sous un soleil pur.
Nous ne sommes pas seuls. L’Afrique, l’Asie
et les peuples libres et libérés de tous les coins
du monde se trouveront toujours aux côtés de
millions de congolais qui n’abandonneront la
lutte que le jour où il n’y aura plus de
colonisateurs et leurs mercenaires dans notre
pays. A mes enfants que je laisse, et que peut-
être je ne reverrai plus, je veux qu’on dise
que l’avenir du Congo est beau et qu’il
attend d’eux, comme il attend de chaque
Congolais, d’accomplir la tâche sacrée de la
reconstruction de notre indépendance et de
notre souveraineté, car sans dignité il n’y a
pas de liberté, sans justice il n’y a pas de
dignité, et sans indépendance il n’y a pas
d’hommes libres.
Ni brutalités, ni sévices, ni tortures ne m’ont
jamais amené à demander la grâce, car je
préfère mourir la tête haute, la foi inébranlable
et la confiance profonde dans la destinée de
mon pays, plutôt que vivre dans la soumission
et le mépris des principes sacrés. L’histoire
dira un jour son mot, mais ce ne sera pas
l’histoire qu’on enseignera à Bruxelles,
Washington, Paris ou aux Nations Unies, mais
celle qu’on enseignera dans les pays
affranchis du colonialisme et de ses fantoches.
L’Afrique écrira sa propre histoire et elle sera
au nord et au sud du Sahara une histoire de
gloire et de dignité. Ne me pleure pas, ma
compagne. Moi je sais que mon pays, qui souffre tant, saura défendre son indépendance et sa liberté. Vive le Congo ! Vive l’Afrique ! »
Je t’écris ces mots sans savoir s’ils te
parviendront, quand ils te parviendront et si je
serai en vie lorsque tu les liras. Tout au long de ma lutte pour l’indépendance de mon pays, je n’ai jamais douté un seul instant du triomphe final de la cause sacrée à laquelle mes compagnons et moi avons consacré toute notre vie. Mais ce que nous voulions pour notre pays, son droit à une vie honorable, à une dignité sans
tache, à une indépendance sans restrictions, le
colonialisme belge et ses alliés occidentaux -
qui ont trouvé des soutiens directs et indirects,
délibérés et non délibérés, parmi certains hauts
fonctionnaires des Nations-unies, cet organisme en qui nous avons placé toute notre confiance lorsque nous avons fait appel à son assistance - ne l’ont jamais voulu. Ils ont corrompu certains de nos compatriotes, ils ont contribué à déformer la vérité et à souiller notre indépendance.
Que pourrai-je dire d’autre ?
Que mort, vivant, libre ou en prison sur ordre
des colonialistes, ce n’est pas ma personne
qui compte. C’est le Congo, c’est notre
pauvre peuple dont on a transformé
l’indépendance en une cage d’où l’on
nous regarde du dehors, tantôt avec cette
compassion bénévole, tantôt avec joie et plaisir.
Mais ma foi restera inébranlable. Je sais et je
sens au fond de moi même que tôt ou tard mon
peuple se débarrassera de tous ses ennemis
intérieurs et extérieurs, qu’il se lèvera comme
un seul homme pour dire non au capitalisme
dégradant et honteux, et pour reprendre sa
dignité sous un soleil pur.
Nous ne sommes pas seuls. L’Afrique, l’Asie
et les peuples libres et libérés de tous les coins
du monde se trouveront toujours aux côtés de
millions de congolais qui n’abandonneront la
lutte que le jour où il n’y aura plus de
colonisateurs et leurs mercenaires dans notre
pays. A mes enfants que je laisse, et que peut-
être je ne reverrai plus, je veux qu’on dise
que l’avenir du Congo est beau et qu’il
attend d’eux, comme il attend de chaque
Congolais, d’accomplir la tâche sacrée de la
reconstruction de notre indépendance et de
notre souveraineté, car sans dignité il n’y a
pas de liberté, sans justice il n’y a pas de
dignité, et sans indépendance il n’y a pas
d’hommes libres.
Ni brutalités, ni sévices, ni tortures ne m’ont
jamais amené à demander la grâce, car je
préfère mourir la tête haute, la foi inébranlable
et la confiance profonde dans la destinée de
mon pays, plutôt que vivre dans la soumission
et le mépris des principes sacrés. L’histoire
dira un jour son mot, mais ce ne sera pas
l’histoire qu’on enseignera à Bruxelles,
Washington, Paris ou aux Nations Unies, mais
celle qu’on enseignera dans les pays
affranchis du colonialisme et de ses fantoches.
L’Afrique écrira sa propre histoire et elle sera
au nord et au sud du Sahara une histoire de
gloire et de dignité. Ne me pleure pas, ma
compagne. Moi je sais que mon pays, qui souffre tant, saura défendre son indépendance et sa liberté. Vive le Congo ! Vive l’Afrique ! »
Patrice Lumumba.
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