« Concentre-toi sur le chemin que tu as à parcourir, ne regrette pas ce que tu as vécu. Toutes les expériences et les cicatrices ont fait de toi la personne que tu es »
mercredi 29 mai 2013
vendredi 24 mai 2013
TOURISME A SALY PORTUDAL
Le
village artisanal en décadence
A l’entrée principale, une foule peu mouvementée.
Devant une boutique bien achalandée en babioles artisanales en bois de toutes
sortes, deux jeunes à la corpulence
différente pointent dans l’attente d’éventuels clients. Au passage d’un
touriste, ils l’interpellent : « Bonjour,
Monsieur qu’est-ce que vous cherchez ? ». Une insistance devant
laquelle le touriste s’incline avec un sourire ; avant de toucher
soigneusement la sculpture en bois d’ébène qui lui est proposée.
A l’intérieur, des cordonniers, des sculpteurs, des peintres, des vendeurs d’objets d’art de
tout genre. Tous les artisans sont au menu. Dans chaque magasin au moins deux
personnes gèrent la clientèle.
Mais force est de constater que ce matin, 21 mai
2013, c’est le calme total qui règne au village artisanal de Saly. A la
question de savoir les raisons de cet état de fait. M.Yambadou Fall, un jeune
peintre qui a abandonné ses études pour l’art, de répondre : « le tourisme ne marche plus à cause de
l’érosion côtière ». A l’en croire, l’avancée de la mer a presque
qu’englouti toute la plage qui attirait les touristes. Et de poursuivre :
« nous pouvons passer un mois sans
avoir un seul client alors que dans les années précédentes, nous pouvions-en trouver
plusieurs dans une journée ».
Une affirmation non partagée par Diamé Ouley, une
femme d’une quarantaine d’années environ, vendeuse de colliers et de bracelets.
On retiendra d’elle que cela est relatif aux saisons climatiques. Pour
elle « en ce moment c’est l’été,
il y a du soleil en Europe, c’est pourquoi les touristes se font rares ici ».
Selon elle, en général, la basse saison, il y a pas assez de clients.
En effet, l’activité touristique de ce village
artisanal s’étend sur deux saisons. Du mois d’octobre à celui d’avril c’est la
pleine saison et la basse saison de mai à Septembre. Pour eux, les activités
sont presqu’au ralenti. Car pendant la pleine saison, le tourisme marche deux
fois mieux qu’actuellement. Une situation qu’ils déplorent, surtout que la
plupart d’entre eux, est soit père ou mère de famille, donc de quoi à courir
derrière le pain quotidien.
Quant au Président du village artisanal, Momar Diaw,
c’est l’Etat qui ne fait pas la
promotion du tourisme. Selon M. Diaw les autorités doivent faire la publicité
dans le domaine touristique. Ce qui va attirer les clients.
Pour une cliente européenne rencontrée sur place,
cela est la conséquence directe de l’affluence des guides qui sont pour elle,
une sorte de frustration à leurs yeux.
« Nous
ne sommes habitués à être chaque fois attiré par les autres, ce n’est pas dans
notre culture » a souligné Madame Silvie Leferbre, une touriste.
Tant de versions que l’on ne sait plus laquelle, il
faut privilégier. Dans tous les cas, l’état actuel de l’activité touristique reste deprecier par bon nombre d’artisans à Saly.
Néanmoins, l’Etat a déjà initié un projet de lutte
contre l’avancée de la mer, c’est-à-dire des brise-lames. Cependant, les
travaux en question sont arrêtés, il y a deux mois. Raison pour laquelle, les
acteurs concernés par le phénomène ont décidé d’effectuer une marche de
contestation pour manifester leur désaccord quant à l’arrêt des travaux. La marche qui devrait avoir lieu le vendredi 24 mai prochain, avec comme point départ, le rond-point
de Saly.
vendredi 17 mai 2013
LE BENIN PROPOSE L'ASILE POLITIQUE AU CAPITAINE SANOGO
"Le Bénin, dans sa dynamique de paix et pour
accompagner le processus de démocratisation dans ce pays, offre l’asile doré au
capitaine Sanogo " a affirmé ce vendredi 16 mai 2013 à l’AFP le ministre béninois des
affaires étrangères Nassirou Arifari Bako.
Auteur du coup d’Etat au Mali qui avait renversé le régime de l’ex-président
Amadou Toumani Touré le 22 mars 2012, le capitaine Amadou Toumani Sanogo trouve
refuge au Bénin. Un putch qui a facilité
la chute des régions-Nord du Mali aux mains des groupes islamistes et armés
dont le le Mouvement national de libération de L’Azawad (MNLA), le Mouvement
pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) et Al-Qaïda au Maghreb
islamique (Aqmi).
Il a fallu l’intervention française et de certains
pays africains pour libérer le pays des mains de ces groupes narcotrafiquants.
Cette offre de Cotonou, intervient pendant que les autorités de la
transition s’apprête à organiser les élections présidentielles prévues fin
juillet. Selon le Chef de la diplomatie béninoise, l’objectif de son pays c’est
de soutenir le Mali dans son processus électoral et aussi d’apporter une
contribution aux efforts de la France et des partenaires au développement.
Et de
poursuivre que le Canada et les Etats-Unis (qui lui ont d’ailleurs refusé l’asile)
ne sont pas favorables à la présence du capitaine Sanogo sur place, compte tenu
de ses nombreuses ingérences dans le processus électoral.
TCHAD :TRAQUE DES ANCIENS DIGNITAIRES DU REGIME HABRE
La justice Tchadienne a lancé des mandats d’arrêts
internationaux contre quatre dignitaires de l'ancien régime d'Hissène Habré, dont
l’ex-rebelle Mahamat Nouri, le jeudi 16 mai 2013.
Cela fait suite à l’accord signé entre Dakar et N’Djamena,
le 03 mai dernier. Cet accord vise à permettre aux juges du tribunal spécial
créé pour juger Hissène Habré, de mener des enquêtes au Tchad. Réfugié au
Sénégal depuis 1990, l’ancien président tchadien est accusé de crimes de guerre
et de crimes contre l’humanité.
Les quatre personnalités concernées par ce mandat
d’arrêt sont Mahamat Nouri, l'ancien leader de l'UFDD (Union des forces pour la
démocratie et le développement, rébellion, Ndlr), Bichara Idriss Haggar, ancien
membre du bureau politique, Bandjim Bandoum, ancien gendarme, et Abakar Torbo,
a indiqué une source du ministère de la
justice tchadienne à l’AFP.
Selon la même source, une dizaine d'anciens agents de la Direction de la documentation et de
la sécurité (DDS) ont été convoqués et été placés sous mandat de dépôt à
la maison d'arrêt de N'Djamena le même jour. Ceux-ci sont visés par des plaintes des victimes.
mardi 14 mai 2013
TCHAD : UN BATAILLON DE 700 SOLDATS TCHADIENS DE RETOUR DU MALI
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Le président tchadien Idriss Deby Itno décore le général du contingent
tchadien au Mali Oumar Bikimo et le commandant en second Mahamat Idriss
Déby Itno, son fils lors de la cérémonie de bienvenue.
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Le contingent des premiers soldats
tchadiens en provenance du Mali sont arrivés à Ndjamena ce lundi 13 mai.
Déployés au Mali depuis le début de l’intervention française, ce bataillon de
700 hommes a payé un lourd tribut avec 36 morts et 74 blessés. Ils ont défilé
sur la principale place de la capitale sous les acclamations de leurs
compatriotes à l’occasion d’une cérémonie de bienvenue organisée en leur
honneur.
Arrivés quelques jours sur le territoire tchadien ce contingent a passé la nuit de la
veille aux portes de la capitale. Le lundi matin, très tôt ils sont entrés dans
Ndjamena, sous les acclamations des
populations qui ont pris d’assaut les grandes artères de la ville pour les
accueillir.
Dans une ambiance de folie, la foule a envahi
l’escorte de la police pour saluer les soldats accompagnée par des motocyclistes
avec des klaxons à l’appui. Sur la place de la Nation où se trouvait le Chef de
l’Etat, entouré de son et des diplomates et aussi de beaucoup de ndjamenois.
Malgré l’escorte assurée par la police, certains
Ndjamenois n’ont pas hésité à grimper sur les chars de combat pour saluer les
soldats. Des motocyclistes se sont aussi joints au cortège avec des klaxons
jusqu’à la place de la Nation où se trouvait le chef de l’Etat, entouré du
gouvernement, des diplomates et aussi de beaucoup de Ndjamenois.
Sur place des artistes ont magnifié la scène avec des
chansons à l’honneur des militaires tchadiennes dont certains décorés à cette
occasion. Après s’en est suivi un défilé devant le Président tchadien Idriss
Déby. Prenant la parole, il a félicité et rendu hommage à ses combattants qui
« ont porté haut le nom et l’honneur du Tchad au prix de leur vie, mais
ce n’était pas pour une vaine gloire, c’est pour une cause juste. Et la Nation
tchadienne leur sera éternellement reconnaissante ».
Un retrait partiel
Les autorités ont souligné évidemment pour dire que ce
repli ne signifie que le Tchad est en
train de se désengager du Mali. L’autre contingent qui demeure
sur place prendra le relais dans les jours à venir en changeant leurs bérets en
des casques bleus. Ainsi, ces derniers
vont rejoindre la Force des Nations unies qui va se déployer au Mali à partir
du premier juillet prochain.
Car il y a quelques jours encore, Selon le Premier ministre tchadien, Joseph Djimrangar
Dadnadji, lors de la visite de son collègue malien, Diango Cissoko, « il n’est pas question de laisser un vide
sécuritaire au Mali parce que même si les terroristes ont été vaincus
militairement, cela ne signifie pas que le mal a été éradiqué. Et les attentats
de ces derniers jours rappellent qu’il y a encore du travail sur place ».
Ce
qui sous-entend que les forces tchadiennes
vont rester au Mali tant que ce
sera nécessaire, à en croire, le chef du gouvernement tchadien.
samedi 11 mai 2013
AN 2 DU PROGRAMME ZIVIK DE LA FKA POUR LA CASAMANCE
Venue à la Fondation
Konrad Adenauer pour représenter le ministre de l’Intérieur, Madame Sy Nanthio
Ndiaye a procédé au lancement officiel
de l’an 2 du programme Zivik pour la Casamance, le mercredi 08 mai 2013.
Ce projet a été initié par la Fka dans
le cadre de sa politique de lutte pour le retour de la paix en Casamance. « Zivik » est un département du
ministère allemand du développement qui
a financé ledit programme.
Chef de service de la
formation au ministère de l’Intérieur, Madame Sy a tout d’abord salué la Fka et
ses partenaires pour les efforts accomplis dans l’accompagnement de ce projet.
Pour elle, en plus de l’implication des populations, des acteurs de terrains, l’Etat aussi doit y
être associé.
Et de poursuivre «
je vous exhorte à porter les synthèses des
travaux au niveau du ministère pour la mise en œuvre du projet ». A l’en
croire, l’Etat et la Société civile sont inhérents, c’est pourquoi ils doivent
travailler ensemble.
Un séminaire de deux jours
a réuni au préalable la Fka et ses différents partenaires engagés dans le
programme pour évaluer les activités et dresser le bilan de la première année.
Il s’agit notamment du Comité d’Appui et de Soutient aux Développement Social
et Economique en Casamance (Casades), de la Génération non violente (GNV), d’Amnesty international, la Jeunesse étudiante
chrétienne (JEC), le Mouvement Citoyen, le MALAO, l’Université de Ziguinchor et
Esperance en Casamance.
Monsieur Bassa Diawara du Casades, porte-parole
des partenaires présents a fait un bref résumé des travaux des deux journées du
séminaire. Dans son intervention, il a jugé positifs les résultats
concrets observés au terme de la première année d’actions et encouragé les
partenaires à œuvrer dans ce domaine.
Madame Andrea Kolba,
représentante résidente de la Fka a affirmé que son institution a décidé de
continuer le projet parce que le constat est que tous les partenaires sont motivés. Elle s’est
dit « certaine que l’on peut
véritablement contribuer au retour de la paix en Casamance en définissant
un thème pour rendre compte des réalités sur le terrain ». Cependant,
elle a ajouté que l’approche de cette année sera différente de celle de l’année
dernière.
En principe, cette cérémonie
de lancement devait se tenir en Casamance et à Dakar. Néanmoins, Madame Kolb n’a
pas manqué de donner les raisons de ce décalage. On retiendra d’elle que cela
est dû au fait que les responsables exécutifs du programme sont basés à Dakar.
Les propositions et
perspectives pour l’année 2013 ont mis fin à la cérémonie.
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