mercredi 29 mai 2013

A l'occasion du séjour rural de la 42è promotion du Cesti à l'Institut Diambars de Saly à Mbour, Monsieur Mamadou Ndiaye, Enseignant-chercheur au Cesti (Ucad) nous explique les raisons de l'organisation de cette sortie pédagogique !

 

 

vendredi 24 mai 2013

TOURISME A SALY PORTUDAL

Le village artisanal en décadence

Situé en plein centre de la petite côte de Saly, le village artisanal a été fondé en 1981. Il comprend 120 magasins regroupés dans une cour à la forme carrée et 22 corps de métiers.

A l’entrée principale, une foule peu mouvementée. Devant une boutique bien achalandée en babioles artisanales en bois de toutes sortes, deux jeunes à la  corpulence différente pointent dans l’attente d’éventuels clients. Au passage d’un touriste, ils l’interpellent : « Bonjour, Monsieur qu’est-ce que vous cherchez ? ». Une insistance devant laquelle le touriste s’incline avec un sourire ; avant de toucher soigneusement la sculpture en bois d’ébène qui lui est proposée.

A l’intérieur, des cordonniers, des sculpteurs,  des peintres, des vendeurs d’objets d’art de tout genre. Tous les artisans sont au menu. Dans chaque magasin au moins deux personnes gèrent la clientèle. 

Mais force est de constater que ce matin, 21 mai 2013, c’est le calme total qui règne au village artisanal de Saly. A la question de savoir les raisons de cet état de fait. M.Yambadou Fall, un jeune peintre qui a abandonné ses études pour l’art, de répondre : « le tourisme ne marche plus à cause de l’érosion côtière ». A l’en croire, l’avancée de la mer a presque qu’englouti toute la plage qui attirait les touristes. Et de poursuivre : «  nous pouvons passer un mois sans avoir un seul client alors que dans les années précédentes, nous pouvions-en trouver plusieurs dans une journée ».  

Une affirmation non partagée par Diamé Ouley, une femme d’une quarantaine d’années environ, vendeuse de colliers et de bracelets. On retiendra d’elle que cela est relatif aux saisons climatiques. Pour elle « en ce moment c’est l’été, il y a du soleil en Europe, c’est pourquoi les touristes se font rares ici ». Selon elle, en général, la basse saison, il y a pas assez de clients. 

En effet, l’activité touristique de ce village artisanal s’étend sur deux saisons. Du mois d’octobre à celui d’avril c’est la pleine saison et la basse saison de mai à Septembre. Pour eux, les activités sont presqu’au ralenti. Car pendant la pleine saison, le tourisme marche deux fois mieux qu’actuellement. Une situation qu’ils déplorent, surtout que la plupart d’entre eux, est soit père ou mère de famille, donc de quoi à courir derrière le pain quotidien.

Quant au Président du village artisanal, Momar Diaw, c’est l’Etat  qui ne fait pas la promotion du tourisme. Selon M. Diaw les autorités doivent faire la publicité dans le domaine touristique. Ce qui va attirer les clients.

Pour une cliente européenne rencontrée sur place, cela est la conséquence directe de l’affluence des guides qui sont pour elle, une sorte de frustration à leurs yeux.

«  Nous ne sommes habitués à être chaque fois attiré par les autres, ce n’est pas dans notre culture » a souligné Madame Silvie Leferbre, une touriste.
Tant de versions que l’on ne sait plus laquelle, il faut privilégier. Dans tous les cas, l’état actuel de l’activité touristique reste  deprecier par bon nombre  d’artisans à Saly.

Néanmoins, l’Etat a déjà initié un projet de lutte contre l’avancée de la mer, c’est-à-dire des brise-lames. Cependant, les travaux en question sont arrêtés, il y a deux mois. Raison pour laquelle, les acteurs concernés par le phénomène ont décidé d’effectuer une marche de contestation pour manifester leur désaccord quant à l’arrêt des travaux. La marche qui devrait avoir lieu le vendredi 24 mai prochain, avec comme point départ, le rond-point de Saly.

vendredi 17 mai 2013

LE BENIN PROPOSE L'ASILE POLITIQUE AU CAPITAINE SANOGO




"Le Bénin, dans sa dynamique de paix et pour accompagner le processus de démocratisation dans ce pays, offre l’asile doré au capitaine Sanogo " a affirmé ce vendredi  16 mai 2013 à l’AFP le ministre béninois des affaires étrangères Nassirou Arifari Bako.

Auteur du coup d’Etat  au Mali qui avait renversé le régime de l’ex-président Amadou Toumani Touré le 22 mars 2012, le capitaine Amadou Toumani Sanogo trouve refuge  au Bénin. Un putch qui a facilité la chute des régions-Nord du Mali aux mains des groupes islamistes et armés dont le le Mouvement national de libération de L’Azawad (MNLA), le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) et Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). 

Il a fallu l’intervention française et de certains pays africains pour libérer le pays des mains de  ces groupes narcotrafiquants.

Cette offre de Cotonou,  intervient pendant que les autorités de la transition s’apprête à organiser les élections présidentielles prévues fin juillet. Selon le Chef de la diplomatie béninoise, l’objectif de son pays c’est de soutenir le Mali dans son processus électoral et aussi d’apporter une contribution aux efforts de la France et des partenaires au développement.

Et de poursuivre que le Canada et les Etats-Unis (qui lui ont d’ailleurs refusé l’asile) ne sont pas favorables à la présence du capitaine Sanogo sur place, compte tenu de ses nombreuses ingérences dans le processus électoral.      

TCHAD :TRAQUE DES ANCIENS DIGNITAIRES DU REGIME HABRE



La justice Tchadienne a lancé des mandats d’arrêts internationaux contre quatre dignitaires de l'ancien régime d'Hissène Habré, dont l’ex-rebelle Mahamat Nouri, le jeudi 16 mai 2013.

Cela fait suite à l’accord signé entre Dakar et N’Djamena, le 03 mai dernier. Cet accord vise à permettre aux juges du tribunal spécial créé pour juger Hissène Habré, de mener des enquêtes au Tchad. Réfugié au Sénégal depuis 1990, l’ancien président tchadien est accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

Les quatre personnalités concernées par ce mandat d’arrêt sont Mahamat Nouri, l'ancien leader de l'UFDD (Union des forces pour la démocratie et le développement, rébellion, Ndlr), Bichara Idriss Haggar, ancien membre du bureau politique, Bandjim Bandoum, ancien gendarme, et Abakar Torbo, a indiqué une source du  ministère de la justice tchadienne à l’AFP.

Selon la même source, une dizaine d'anciens agents de la Direction de la documentation et de la sécurité (DDS) ont été convoqués et été placés sous mandat de dépôt à la maison d'arrêt de N'Djamena le même jour. Ceux-ci sont visés par des plaintes des victimes.

mardi 14 mai 2013

TCHAD : UN BATAILLON DE 700 SOLDATS TCHADIENS DE RETOUR DU MALI


Le président tchadien Idriss Deby Itno décore le général du contingent tchadien au Mali Oumar Bikimo et le commandant en second Mahamat Idriss Déby Itno, son fils lors de la cérémonie de bienvenue.
Le contingent des premiers soldats tchadiens en provenance du Mali sont arrivés à Ndjamena ce lundi 13 mai. Déployés au Mali depuis le début de l’intervention française, ce bataillon de 700 hommes a payé un lourd tribut avec 36 morts et 74 blessés. Ils ont défilé sur la principale place de la capitale sous les acclamations de leurs compatriotes à l’occasion d’une cérémonie de bienvenue organisée en leur honneur.

Arrivés  quelques jours sur le territoire  tchadien ce contingent a passé la nuit de la veille aux portes de la capitale. Le lundi matin, très tôt ils sont entrés dans Ndjamena, sous les acclamations  des populations qui ont pris d’assaut les grandes artères de la ville pour les accueillir.

Dans une ambiance de folie, la foule a envahi l’escorte de la police pour saluer les soldats accompagnée par des motocyclistes avec des klaxons à l’appui. Sur la place de la Nation où se trouvait le Chef de l’Etat, entouré de son et des diplomates et aussi de beaucoup de ndjamenois.

Malgré l’escorte assurée par la police, certains Ndjamenois n’ont pas hésité à grimper sur les chars de combat pour saluer les soldats. Des motocyclistes se sont aussi joints au cortège avec des klaxons jusqu’à la place de la Nation où se trouvait le chef de l’Etat, entouré du gouvernement, des diplomates et aussi de beaucoup de Ndjamenois.

Sur place des artistes ont magnifié la scène avec des chansons à l’honneur des militaires tchadiennes dont certains décorés à cette occasion. Après s’en est suivi un défilé devant le Président tchadien Idriss Déby. Prenant la parole, il a félicité et rendu hommage à ses combattants qui « ont porté haut le nom et l’honneur du Tchad au prix de leur vie, mais ce n’était pas pour une vaine gloire, c’est pour une cause juste. Et la Nation tchadienne leur sera éternellement reconnaissante ». 

Un retrait partiel

Les autorités ont souligné évidemment pour dire que ce repli ne signifie  que le Tchad est en train de se désengager du Mali. L’autre contingent  qui  demeure sur place prendra le relais dans les jours à venir en changeant leurs bérets en  des casques bleus. Ainsi, ces derniers vont rejoindre la Force des Nations unies qui va se déployer au Mali à partir du premier juillet prochain. 
Car il y a quelques jours encore,  Selon le Premier ministre tchadien, Joseph Djimrangar Dadnadji, lors de la visite de son collègue malien, Diango Cissoko, « il n’est pas question de laisser un vide sécuritaire au Mali parce que même si les terroristes ont été vaincus militairement, cela ne signifie pas que le mal a été éradiqué. Et les attentats de ces derniers jours rappellent qu’il y a encore du travail sur place ». 
Ce qui sous-entend que les forces tchadiennes  vont rester au Mali tant que  ce sera nécessaire, à en croire, le chef du gouvernement tchadien.


samedi 11 mai 2013

AN 2 DU PROGRAMME ZIVIK DE LA FKA POUR LA CASAMANCE



Venue à la Fondation Konrad Adenauer pour représenter le ministre de l’Intérieur, Madame Sy Nanthio Ndiaye a procédé au lancement officiel  de l’an 2 du programme Zivik pour la Casamance, le mercredi 08 mai 2013.  Ce projet a été initié par la Fka dans le cadre de sa politique de lutte pour le retour de la paix en Casamance. « Zivik » est un département du ministère allemand du développement qui  a financé ledit programme.


Chef de service de la formation au ministère de l’Intérieur, Madame Sy a tout d’abord salué la Fka et ses partenaires pour les efforts accomplis dans l’accompagnement de ce projet. Pour elle, en plus de l’implication des populations,  des acteurs de terrains, l’Etat aussi doit y être associé. 


Et de poursuivre «  je vous exhorte à porter les synthèses des travaux au niveau du ministère pour la mise en œuvre du projet ». A l’en croire, l’Etat et la Société civile sont inhérents, c’est pourquoi ils doivent travailler ensemble. 


Un séminaire de deux jours a réuni au préalable la Fka et ses différents partenaires engagés dans le programme pour évaluer les activités et dresser le bilan de la première année. Il s’agit notamment du Comité d’Appui et de Soutient aux Développement Social et Economique en Casamance (Casades), de la Génération non violente (GNV),  d’Amnesty international, la Jeunesse étudiante chrétienne (JEC), le Mouvement Citoyen, le MALAO, l’Université de Ziguinchor et Esperance en Casamance. 


Monsieur Bassa Diawara du Casades, porte-parole des partenaires présents a fait un bref résumé des travaux des deux journées du séminaire. Dans son intervention, il a jugé positifs les résultats concrets observés au terme de la première année d’actions et encouragé les partenaires à œuvrer dans ce domaine. 


Madame Andrea Kolba, représentante résidente de la Fka a affirmé que son institution a décidé de continuer le projet parce que le constat est que tous les partenaires sont motivés. Elle s’est dit « certaine que l’on peut véritablement contribuer au retour de la paix en Casamance en définissant un thème pour rendre compte des réalités sur le terrain ».  Cependant, elle a ajouté que l’approche de cette année sera différente de celle de l’année dernière. 


En principe, cette cérémonie de lancement devait se tenir en Casamance et à Dakar. Néanmoins, Madame Kolb n’a pas manqué de donner les raisons de ce décalage. On retiendra d’elle que cela est dû au fait que les responsables exécutifs du programme sont basés à Dakar. 
  

Les propositions et perspectives pour l’année 2013 ont mis fin à la cérémonie.