Dans
le cadre de sa pédagogie active, le Cesti a organisé un carrefour
d’actualités à l’intention de ses étudiants, le mercredi 22 janvier.
Premier de l’année 2014, cette conférence s’est axée sur « la place des femmes dans les médias au Sénégal ». Un thème sensible suscitant beaucoup de réactions.
La
problématique de la représentation des femmes demeure, de nos jours, au
cœur des préoccupations quotidiennes. C’est dans ce cadre que le Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information
(Cesti) a organisé un carrefour d’actualités sur le thème « la place
des femmes dans les médias au Sénégal ». Une thématique qui vient à
point nommé, surtout quand-on sait que le Cesti s’intéresse beaucoup aux
questions liées à la femme. Pour preuve, depuis quelques années,
l’établissement dispense un cours de « genre » à ses étudiants pour
mieux appréhender ce concept.
Pour l’occasion, le Cesti a invité un partenaire, l’organisation indépendante des droits humains « Article 19 »,
pour débattre de ces questions liées à la représentation des femmes
dans les médias. En effet, Article 19 a procédé par la présentation
d’une étude de monitoring « femmes-médias » menée par le journaliste
Tidiane Kassé (ancien cestien). Ce rapport de 20 pages a été réalisé sur
la période de mars à avril 2013. Cette recherche, selon son auteur
Tidiane Kassé, s’est portée sur un échantillon du contenu de certains
médias (quotidien, radio, télévision) pendant la durée ci-dessus citée.
Il
a indiqué que dans cette étude, il s’est basé sur un certain nombre
d’éléments pour juger la place de la femme dans les médias. Il s’agit de
la dévalorisation, du manque de constance et d’estime des femmes entre
autres.
Au terme de cette expertise, « nous sommes rendus compte qu’il y a une présence marginale, un intérêt évènementiel, un déficit de visibilité, un manque de suivi et un faible traitement des questions liées aux féminines » a-t-il ajouté. Et de poursuivre « il ya des appréhensions biaisées de la par des journalistes sur ces aspects ».
Abondant dans le même sens, le Directeur du Cesti a laissé entendre qu’un « bon journaliste doit être un capteur et déchiffreur de la réalité ». Il a également réaffirmé l’attachement de son établissement sur le sujet. Tout en rappelant que ce carrefour entre dans le cadre de la pédagogie active que l’école promeut.
De son côté, la Directrice régionale de « Article 19 » a insisté sur les stéréotypes et les préjugés dont les femmes sont très souvent victimes. On retiendra d’elle que « c’est dans le but de lutter contre cela, que nous avons décidé de mener une étude sur ce thème en vue de renverser la tendance ». Selon Madame Fatou Jagne Senghor, Article 19 est outil de plaidoyer qui leur a permis de comparer les médias et leur travail sur une question bien déterminée.
Par ailleurs, les débats ont été fructueux puisque les questions des étudiants n’ont pas manqué, mais également les contributions de certains experts présents sur place. Des témoignages aussi, il y en a eu de part et d’autre. Les contraintes et les violences physiques et psychologiques faites aux femmes dans l’exercice du métier de journaliste, n’ont pas été passées sous silence.
Enfin, Monsieur Kassé, a insisté sur le renforcement des capacités et la réforme des questions liées aux femmes dans les médias. Mais aussi, de changer la manière de voir et d’appréhender ces questions. Il a également invité les futurs journalistes à « l’autocritique des médias » pour ne pas biaiser l’information au moment de sa collecte et de son traitement.
Cette rencontre s’est déroulée en présence du personnel administratif et du corps professoral du Cesti, mais aussi de plusieurs invités et acteurs concernés ou militant pour les droits de l’homme en général, et des femmes en particulier.
Au terme de cette expertise, « nous sommes rendus compte qu’il y a une présence marginale, un intérêt évènementiel, un déficit de visibilité, un manque de suivi et un faible traitement des questions liées aux féminines » a-t-il ajouté. Et de poursuivre « il ya des appréhensions biaisées de la par des journalistes sur ces aspects ».
Abondant dans le même sens, le Directeur du Cesti a laissé entendre qu’un « bon journaliste doit être un capteur et déchiffreur de la réalité ». Il a également réaffirmé l’attachement de son établissement sur le sujet. Tout en rappelant que ce carrefour entre dans le cadre de la pédagogie active que l’école promeut.
De son côté, la Directrice régionale de « Article 19 » a insisté sur les stéréotypes et les préjugés dont les femmes sont très souvent victimes. On retiendra d’elle que « c’est dans le but de lutter contre cela, que nous avons décidé de mener une étude sur ce thème en vue de renverser la tendance ». Selon Madame Fatou Jagne Senghor, Article 19 est outil de plaidoyer qui leur a permis de comparer les médias et leur travail sur une question bien déterminée.
Par ailleurs, les débats ont été fructueux puisque les questions des étudiants n’ont pas manqué, mais également les contributions de certains experts présents sur place. Des témoignages aussi, il y en a eu de part et d’autre. Les contraintes et les violences physiques et psychologiques faites aux femmes dans l’exercice du métier de journaliste, n’ont pas été passées sous silence.
Enfin, Monsieur Kassé, a insisté sur le renforcement des capacités et la réforme des questions liées aux femmes dans les médias. Mais aussi, de changer la manière de voir et d’appréhender ces questions. Il a également invité les futurs journalistes à « l’autocritique des médias » pour ne pas biaiser l’information au moment de sa collecte et de son traitement.
Cette rencontre s’est déroulée en présence du personnel administratif et du corps professoral du Cesti, mais aussi de plusieurs invités et acteurs concernés ou militant pour les droits de l’homme en général, et des femmes en particulier.
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