jeudi 24 avril 2014

AUDIO : LA DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE, UN TERME "COMPLEXE ET AMBIGU"

La « démocratie participative » est un concept difficile à cerner selon la directrice du (CEDEM). Titulaire d’un doctorat en Sciences Sociales et ayant effectué des recherches sur les questions relatives à ce « nouveau mode de gouvernance », Fatimata Ly Fall explique les aspects liés à ce terme, puis évoque quelques actions menées par son organisation dans ce sens. Elle s’exprimait ainsi, à l’occasion d’un carrefour d’actualités organisé dans le cadre de la deuxième phase du projet « Médias et Bonne gouvernance », initié par le Cesti en partenariat Oxfam Novib sur le thème « démocratie participative au Sénégal ». Cette manifestation, tenue le mercredi 23 avril 2014, a enregistré la participation de plusieurs organisations de la Société Civile sénégalaise notamment le Forum Civil et le mouvement « Yen a marre ».

Extrait…

mercredi 16 avril 2014

VISITE DE IBK A DAKAR : LE CONSEIL DES MALIENS DU SÉNÉGAL PRÉSENTE SES DOLEANCES

La dernière étape de la visite du président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keita au Sénégal, l’a conduit mardi à son ancien temple du savoir, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) afin de s’adresser à la communauté malienne vivant au Sénégal. Auparavant, dans la matinée, il a été sur l’Ile de Gorée puis aux Entrepôts maliens au Sénégal.

Il était environs seize (16) heures, quand le président de la République du Mali, son excellence Ibrahim Boubacar Keita (IBK) a fait son entrée dans la grande salle de conférence de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Accompagné de son épouse, d’une forte délégation et de son hôte du jour, le recteur de l’Ucad le professeur Saliou Ndiaye, IBK était venu rencontrer la communauté malienne vivant au Sénégal pour s’adresser à eux. Une sorte de retrouvaille pour lui car c’est dans cette même Université qu’il a fait une partie de ses études supérieures.

Tout à coup, on pouvait entendre des bruits et acclamations des maliens venus massivement accueillir et écouter leur président. Dans la salle, pleine, on peut également voir des banderoles, des pancartes des t-shirts à l’effigie du Rassemblement pour le Mali (RPM), le parti au pouvoir et des photos d’IBK ainsi que des messages de soutien à lui.

Après avoir chanté l’hymne national du Mali en chœur, place est faite aux officiels pour leur discours respectifs. Comme le dit l’adage « A tout seigneur, tout honneur », le recteur de l’Ucad a eu le privilège d’ouvrir la séance. Dans son allocution, il a annoncé la volonté de son institution de décorer IBK au grade de « Docteur Honoris Causa » de l’Ucad. Une promesse faite depuis la première visite de Chef de l’Etat malien à Dakar, il y a quelques mois, qui selon le Professeur Ndiaye sera effective dans les jours à venir.

Le 2ème Vice-président du Conseil des Maliens du Sénégal (CMS), Almadani Ibrahima Touré a profité de cette occasion pour présenter au président Keita, certaines doléances et difficultés auxquelles ses compatriotes sont confrontés. Parmi celles-ci, on peut noter : le coût élevé de la carte d’identité (4 000 f CFA et du passeport à 60 000 f CFA dont la procédure est souvent trop lente), le non respect de la libre circulation des personnes et des biens, les tracasseries sur le corridor Dakar-Bamako, la mendicité, les prisonniers sans assistance, le problème d’insertion des maliens formés à l’extérieur dans la fonction publique, le manque de politique nationale d’immigration, la création d’une mutuelle de santé, la construction  d’une maison de réflexion pour les maliens au Sénégal. Des revendications qui selon le président de la République seront étudiées et prises en compte. Ibrahim Boubacar Keita a ainsi invité ses compatriotes à plus de civisme et de retenue car pour lui, ils doivent respecter et se conformer aux lois du pays d’accueil.

A propos des rumeurs selon lesquelles, le président malien et son homologue sénégalais n’entretiendraient pas de bonnes relations, IBK a apporté quelques éclaircissements « Beaucoup de choses avait été dites comme quoi IBK et Macky Sall sont fâchés, non nous ne le sommes pas. Nous sommes frères et amis. Nous avons de l’affection l’un pour l’autre et nous allons travailler main dans la main pour que les relations entre nos deux  Etats soient envisagées de manière stratégique ».

Concernant la situation au Nord du Mali, il s’est montré ferme sur le caractère indivisible du pays « Nous avons dit que tout pouvait être négocié sauf l’intégrité territoriale du Mali. Oui, au dialogue et à la négociation. Mais, Non à la partition du Mali » a déclaré IBK d’un ton sec et déterminé.

Certes, ils étaient nombreux à venir suivre le discours de leur président « Kankelintigui : l’homme qui n’a qu’une seule parole en Bambara »,  mais force est de reconnaitre que la situation à Kidal sur laquelle la communauté malienne espéraient avoir des informations rassurantes, reste toujours confuse et instable. Après la cérémonie, le président IBK et sa délégation se sont rendus directement à l’aéroport pour regagner Bamako.


lundi 14 avril 2014

PARUTION D'UN NOUVEAU NUMÉRO DE LA REVUE "LA LETTRE DU CITOYEN"

Le Mouvement Citoyen et la Fondation Konrad Adenauer (FKA) ont renoué avec la tradition en procédant au lancement de la publication de la revue « La lettre du citoyen », le mercredi 09 avril 2014. Cette nouvelle édition est intitulée « démocratie, culture et participation citoyenne ». L’ouvrage coproduit par ces deux partenaires véhiculant presque les mêmes idéaux est à sa 3è parution.

« Le Mouvement Citoyen a été à la base de toutes les mutations démocratiques et citoyennes dans ce pays au moins depuis 2008 ». C’est ainsi que s’est exprimée Madame Penda Mbow à l’occasion du lancement de la publication du nouveau numéro de la revue « La lettre du citoyen », le mercredi 09 avril 2014 à Fondation Konrad Adenauer (FKA)
En effet, cette publication est le résultat de sept (7) mois de recherche menée par des membres du Mouvement Citoyen, une organisation de la société civile sénégalaise. Une coproduction avec la Fondation Konrad Adenauer (FKA), un partenaire de longue date. Cet ouvrage de cent trente neuf (139) pages, composé d’écrits scientifiques, est axé sur une approche innovatrice qui met en relation trois (3) concepts : « démocratie, culture et citoyenneté ». D’où tout le mérite des auteurs de cette revue selon la chargée de programmes à la FKA Madame Ute Bocandé, par ailleurs présidente de la séance. On retiendra que « La lettre du citoyen doit être un outil de d’information, de formation et de sensibilisation sur les acquis et le défis de la démocratie sénégalaise».
Le présentateur du livre, le Docteur El Hadji Malick Sy Camara a souligné dans son résumé que « les trois concepts ci-dessus cités sont indissociables ».  Notons également que le présent numéro de « La lettre du citoyen » a été coordonné par le Docteur El Hadji Malick Sy Camara et le Docteur Ousmane Bâ. On retiendra de ce dernier que «Lors des éditions précédentes n’importe qui pouvait contribuer. Mais cette fois-ci le Mouvement Citoyen a innové en optant pour un appel à candidature concernant la rédaction des articles de la revue. Et cela dans un but d’avoir un travail de recherche scientifique ».
Une occasion pour le Professeur Souleymane Gomis, encadreur de certains des auteurs, d’apprécier la qualité du contenu de ce document. Il s’est félicité du rôle joué par le Mouvement Citoyen dans la conscientisation des sénégalais. A lui de déclarer « Je pense que nous en sommes pour quelque chose concernant le départ Wade. Mais le combat ne fait que commencer. Le temps est à l’action et non à la parole quotidienne. Nous devons mesurer et évaluer les actions des sénégalais dans tous les secteurs pour améliorer leurs conditions de vie ».
A ce propos, la présidente fondatrice du Mouvement Citoyen, engagée dans la société civile depuis 1977 parle de son expérience vécue en donnant des pistes. A en croire Madame Penda Mbow « Il faut construire un leadership avec la jeunesse et non avec propre génération ». « Un pays ne peut se construire dans un contexte de contestations permanentes et perpétuelles, non plus avec de la politique seulement, il faut aussi un cadre réflexion, un changement des idées, une participation des intellectuels au débat public» a-t-elle martelé.
Troisième du genre, ce numéro de la revue « La lettre du citoyen » a été rédigé par neuf (9) contributeurs du Mouvement Citoyen dont la présidente Madame Penda Mbow. Cette cérémonie de lancement s’est déroulée en présence des auteurs et de plusieurs acteurs de la société civile.

AUDIO : VISITE D'IBK AU SENEGAL : LES ETUDIANTS MALIENS A DAKAR INTERPELLENT LEUR PRESIDENT

Le président de la République  du Mali, Ibrahim Boubacar Keita vient d’entamer une visite d’Etat de trois (3) jours au Sénégal. Arrivé à l’Aéroport international Léopold Sedar Senghor, hier dimanche 13 avril aux environs de 18 heures, la communauté malienne vivant à Dakar lui a réservé un accueil populaire. Ce lundi, il va s’adresser à l’assemblée nationale du pays hôte à 16 heures. Et enfin, demain mardi, il tiendra une conférence avec la communauté malienne à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad II) avant de regagner son pays. A cette occasion, nous avons approché les étudiants maliens à Dakar pour recueillir leurs impressions sur cette visite et sur la situation de leur pays. 
Réactions...

mercredi 9 avril 2014

SORTIE ANNUELLE DU REBAFKA : LE DEFI DE LA SECURITE EN AFRIQUE AU COEUR DES DEBATS

La sortie annuelle du Réseau des boursiers et anciens boursiers de la Fondation Konrad Adenauer (Rebafka) s'est tenue à l'hôtel Diamrek de Saint-Louis. Pendant trois jours, les membres du Rebafka se sont appesantis sur le thème : "l'Afrique face au défi de la sécurité". Ténu du 04 au 06 Avril, cette sortie a été marquée par desconférences, des débats et des découvertes.
« L’Afrique face au défi de la sécurité », c’est le thème qui a réuni durant trois (3) jours une quarantaine de boursiers et anciens boursiers de la Fondation Konrad Adenauer à l’hôtel Diamrek de Saint-Louis. Outre cette thématique générale, trois sous-thèmes étaient à l’ordre du jour de ce séminaire à savoir : "la montée des fondamentalismes (ethniques, religieux et raciaux)", "l’Afrique face au terrorisme" et "Qui pour sécuriser l’Afrique ?".
Des questions sur lesquelles se sont penchés les membres du Rebafka afin d’apporter des ébauches de solutions aux problèmes sécuritaires qui gangrènent le continent africain, surtout dans ce contexte actuel de mondialisation. Certains d’entre eux se sont érigés en experts pour élaborer des communications et contributions en vue d’en débattre avec les autres. 
Dans les différentes présentations, les communicants ont touché du doigt les causes liées à ces questions ci-dessus citées. Parmi celles-ci on peut noter : la haine envers les autres races ou cultures, le non respect de la religion d’autrui et de ses différences, le manque d’idéologie de certains combattants terroristes dû à la pauvreté, le financement du terrorisme par certains Etats en collusion.
Selon les exposants  « ces actes peuvent entrainer la perte de culture, de tradition, l’intégrisme, le terrorisme voire une forme de néocolonialisme ».
Après de longs et houleux débats sur ces différentes questions tant importantes qu'actuelles, quelques ébauches de solutions ont été proposées par les séminaristes. Ainsi, on peut retenir : la prise de conscience et l’acceptation de l’autre dans ses différences, le dialogue interreligieux, la création d’une armée continentale de défense et de sécurité pour l’Afrique, l’autosuffisance alimentaire, la promotion du consommer local. A cela s’ajoute également « la lettre de l’écrivain et traditionnaliste malien Amadou Hampaté Bâh comme repère face à la mondialisation » proposé par Sekouba Konaré, étudiant au Cesti. Pour lui, « cette lettre interpelle aussi bien la jeunesse africaine que mondiale ».  
Autre point marquant de cette sortie du Rebafka, la démission du bureau exécutif en fonction suivie de l’élection du nouveau bureau. A ce propos, le président sortant, Amadou Makhtar Casset a tenu à remercier son équipe pour le travail accompli, après le compte rendu des activités menées et le bilan financier.
A peine élu, le nouveau président par ailleurs membre du bureau précédent a fait appel à la disponibilité et au dynamisme de tous les membres de son staff afin de bien exécuter la lourde tâche qui leur est confiée. Etudiant au Cesti, Emmanuel Millimono a déclaré que « son mandat sera placé sous le signe de la continuité ».  
Issus de différentes nationalités et évoluant dans divers domaines, ces boursiers ont été choisis sur la base de l’excellence et de leur engagement social. L’objectif est de les former comme des élites de demain. Ils sont accompagnés par la chargée de programmes à la Fondation Konrad Adenauer, Madame Uté Bocandé.
A en croire Madame Bocandé, "la sortie a répondu aux attentes puisque les objectifs fixés ont été atteints", c’est-à-dire permettre aux membres du Rebafka de mieux se connaitre afin de tisser des liens sociaux, solidaires et professionnels. Du côté des participants, les avis convergent si l’on en croit certains d’entre eux interrogés sur la sortie.
En prélude de ce séminaire, ces boursiers et anciens boursiers ont eu droit à une initiation à l’usage de Facebook et de Twitter dirigée respectivement par Gata Doré et Amadou Makhtar Casset, tous deux journalistes-blogueurs et anciens présidents du Rebafka.

lundi 7 avril 2014

AUDIO : PAIX ET RECONCILIATION AU MALI, L'AEESMS JOUE SA PARTITION

L’Association des élèves, étudiants et stagiaires maliens au Sénégal (AEESMS) a organisé, le dimanche 30 mars dernier une journée culturelle et d’intégration sur le thème « Paix et Réconciliation ». L'objectif était de tisser les liens entre ces membres de l’Association afin de contribuer à la résolution de la crise au Mali. La cérémonie, placée sous la présidence de l’ambassade du Mali au Sénégal, s’est déroulée à la caserne Samba Diery Diallo de Colobane à Dakar.
Reportage...