« L’Afrique face au défi de la sécurité », c’est le thème qui a réuni durant trois (3) jours une quarantaine de boursiers et anciens boursiers de la Fondation Konrad Adenauer à l’hôtel Diamrek de Saint-Louis. Outre cette thématique générale, trois sous-thèmes étaient à l’ordre du jour de ce séminaire à savoir : "la montée des fondamentalismes (ethniques, religieux et raciaux)", "l’Afrique face au terrorisme" et "Qui pour sécuriser l’Afrique ?".
Des questions sur lesquelles se sont penchés les membres du Rebafka afin d’apporter des ébauches de solutions aux problèmes sécuritaires qui gangrènent le continent africain, surtout dans ce contexte actuel de mondialisation. Certains d’entre eux se sont érigés en experts pour élaborer des communications et contributions en vue d’en débattre avec les autres.
Dans les différentes présentations, les communicants ont touché du doigt les causes liées à ces questions ci-dessus citées. Parmi celles-ci on peut noter : la haine envers les autres races ou cultures, le non respect de la religion d’autrui et de ses différences, le manque d’idéologie de certains combattants terroristes dû à la pauvreté, le financement du terrorisme par certains Etats en collusion.
Selon les exposants « ces actes peuvent entrainer la perte de culture, de tradition, l’intégrisme, le terrorisme voire une forme de néocolonialisme ».
Après de longs et houleux débats sur ces différentes questions tant importantes qu'actuelles, quelques ébauches de solutions ont été proposées par les séminaristes. Ainsi, on peut retenir : la prise de conscience et l’acceptation de l’autre dans ses différences, le dialogue interreligieux, la création d’une armée continentale de défense et de sécurité pour l’Afrique, l’autosuffisance alimentaire, la promotion du consommer local. A cela s’ajoute également « la lettre de l’écrivain et traditionnaliste malien Amadou Hampaté Bâh comme repère face à la mondialisation » proposé par Sekouba Konaré, étudiant au Cesti. Pour lui, « cette lettre interpelle aussi bien la jeunesse africaine que mondiale ».
Autre point marquant de cette sortie du Rebafka, la démission du bureau exécutif en fonction suivie de l’élection du nouveau bureau. A ce propos, le président sortant, Amadou Makhtar Casset a tenu à remercier son équipe pour le travail accompli, après le compte rendu des activités menées et le bilan financier.
A peine élu, le nouveau président par ailleurs membre du bureau précédent a fait appel à la disponibilité et au dynamisme de tous les membres de son staff afin de bien exécuter la lourde tâche qui leur est confiée. Etudiant au Cesti, Emmanuel Millimono a déclaré que « son mandat sera placé sous le signe de la continuité ».
Issus de différentes nationalités et évoluant dans divers domaines, ces boursiers ont été choisis sur la base de l’excellence et de leur engagement social. L’objectif est de les former comme des élites de demain. Ils sont accompagnés par la chargée de programmes à la Fondation Konrad Adenauer, Madame Uté Bocandé.
A en croire Madame Bocandé, "la sortie a répondu aux attentes puisque les objectifs fixés ont été atteints", c’est-à-dire permettre aux membres du Rebafka de mieux se connaitre afin de tisser des liens sociaux, solidaires et professionnels. Du côté des participants, les avis convergent si l’on en croit certains d’entre eux interrogés sur la sortie.
En prélude de ce séminaire, ces boursiers et anciens boursiers ont eu droit à une initiation à l’usage de Facebook et de Twitter dirigée respectivement par Gata Doré et Amadou Makhtar Casset, tous deux journalistes-blogueurs et anciens présidents du Rebafka.

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