samedi 21 décembre 2013

HOMMAGE A MADIBA, LA FKA JOUE SA PARTITION

« Goodbye Bafana », c’est le titre du film projeté à la Fondation Konrad Adenauer, le jeudi 19 décembre 2013. Ce film, réalisé par Bill August, vient à point nommé surtout quand sait qu’il retrace la vie en prison du héros de la lutte anti-apartheid jusqu’à sa sortie.  

  



Le 05 décembre dernier, une icône mondiale s’est éteinte. Il s’agit bien  de l’ancien Président sud-africain Nelson Mandela, décédé à l’âge de 95 ans, des suites d’une infection pulmonaire. Pour rendre hommage à ce grand homme qui a marqué l’histoire de l’humanité par ses valeurs et qualités de bon démocrate la Fka a décidé de lui consacrer son dernier cinéclub de l’année.
En effet, ce film nous fait vivre l’histoire vécue par Mandela lors de son incarcération à la prison de Robben Island. Emprisonné en 1962, il sera condamné à la détention à perpétuité 2 ans plus tard. En 1968, un gardien, James Gregory a été affecté à cette prison pour veiller sur lui.
Mais, il se trouve que James a vécu son enfance dans un village similaire à celui de Mandela. Parlant la même la langue que lui « le Khossa », le jeune gardien issu d’une famille pauvre se voit confier la garde du prisonnier politique le plus important de l’époque.
James, un officier attaché aux valeurs de son commandement veille bien sur lui en rapportant tous ses faits et gestes à la hiérarchie. Toute chose qui justifie son choix pour ce poste. Rapidement, il commence à graver les échelons à cause de la bonne exécution de sa mission.
Considéré comme le terroriste le plus dangereux aux yeux de ses ennemis, Mandela ne reçoit qu’une visite par semestre et un courrier ne dépassant pas 500 mots, comme tous les détenus d’ailleurs. Pas de contact physique avec les visiteurs, pas de mots d’ordre politique, ni langue étrangère. Tout cela pour le pousser à renoncer à ses convictions politiques.
Mais hélas, déterminé qu’il est, le mauvais traitement qu’il subissait, le rendait encore plus engagé. En 1969, son fils aîné, le seul qu’il avait, a été assassiné, ensuite sa femme arrêtée. Avec tout cela, il a préféré cacher sa souffrance pour ne pas décourager ces compagnons qui croyaient en lui.
Choqué par la ségrégation raciale subie les noirs « Apartheid », Monsieur Gregory essaye de comprendre son prisonnier et ainsi que sa façon de pensée. C’est là, qu’il va se rendre compte de la vraie personnalité de Mandela. Ainsi, petit à petit, ils commencèrent à avoir de l’estime l’un pour l’autre.
Devenu ami de son gardien, « Madiba », comme l’appelle son clan tribal, a su marquer ce dernier par ses bonnes intentions au point de développer sa personne et sa vision. Il l’a poussé à encourager son fils dans les études car disait-il « Ce pays a besoin des jeunes à la tête pleine pour le diriger ». Un fils qui est mort alors qu’il était à l’université, dans un accident de voiture fomenté par les autorités dominantes de même que celui de Mandela.
Par ailleurs, on a proposé à Nelson la liberté à condition de renoncer à ses convictions. Il a répondu « je préfère être libre en prison que d’être prisonnier dehors ». Pour lui, il ne s’agit pas d’un combat contre blanc ou pour noir, mais d’une lutte pour liberté et d’égalité et de justice pour tous dans une même Afrique du Sud. « J'ai lutté contre la domination blanche et j'ai lutté contre la domination noire. Mon idéal le plus cher a été celui d'une société libre et démocratique dans laquelle tous vivraient en harmonie avec des chances égales. J'espère vivre assez longtemps pour l'atteindre. Mais si cela est nécessaire, c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir » déclarait-il lors de son procès en 1964 à Rivonia.
Cette citation caractérise bien le parcours de ce grand homme qui a vécu 27 années en détention et 21 ans faire même une accolade à sa femme pour la cause de toute une nation. Il a sacrifié sa vie et sa famille au profit de son pays, toujours convaincu que son combat portera ses fruits.
Chose qui ne tarda pas, car le dimanche 11 février 1990 à 16 précises, l’heure de la liberté sonna ! Nelson Mandela libéré et accueilli en grand héros par ses partisans. Et, prononce pour son premier discours « Je me tiens devant vous non comme un prophète, mais comme votre humble serviteur à vous, le peuple. Vos sacrifices infatigables et héroïques ont rendu possible ma présence ici aujourd'hui. Je place en conséquence les années restantes de ma vie entre vos mains." 
En 1994, il devient le premier Président noir de la nation Arc-en-ciel,  la nouvelle « Afrique du Sud ». Une fois à la tête du pays, au lieu de se venger de ses ennemis, il a appelé tout le monde au pardon et à la réconciliation pour construire une nation meilleure pour tous les sud-africains. Il a tendu la main à ses ennemis pour bâtir l’avenir de tout un peuple.
En 1999, il se retire librement du pouvoir pour céder la place aux autres. Un acte de portée historique et démocratique qui est et restera gravé toujours dans les mémoires. Car, un tel geste n’est pas donné à tout le monde. Doté d’un sens élevé de la justice, Madiba a choisi de prendre ses distances avec sa femme, après sa libération, pour garder sa personnalité de leader juste et libre. Cette dernière était impliquée dans affaires louches.
Ce film nous a replongés dans la vie de cet homme à la fois démocratique et humaniste. Un exemple est très peu qui malheureusement est très peu suivi. Il marqué toute l’histoire du monde parce qu’il ne s’agit pas de pays ou de continent mais d’esprit et d’idéaux. Un film qui devrait  être projeté dans certains palais présidentiels surtout africains afin de servir d’exemple à « ces dirigeants » qui continuent à s’accrocher au pouvoir.
Madiba a ouvert la voie mais hélas, elle n’est pas encore suivie sinon elle l’est moins. Espérons que son exemple soit une source d’inspiration pour nos dirigeants actuels et futurs.
« Tu es mort mais tes œuvres resteront toujours dans nos mémoires, Dors bien Madiba. On ne finira jamais de te rendre hommage car tu es immortel »

jeudi 19 décembre 2013

PROMOTION DE LA BONNE GOUVERNANCE : UN ROLE CRUCIAL POUR LES JOURNALISTES

Comme chaque année, le Cesti et la Fka ont organisé les traditionnels "Regards croisées" en collaboration avec Oxfam. Le forum s'est déroulé le mercredi 18 décembre 2013 au siège de la Fka. Actualité oblige, le retenu cette année est axé sur la bonne gouvernance, un concept tant prôné par les nouvelles autorités de l’État. Mais également le rôle des médias en ce qui concerne la gestion du foncier dans le développement local.

Une fois n’est pas coutume. C’est dans cette logique que le Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (Cesti) et la Fondation Konrad Adenauer (FKA) se sont inscrits en organisant leur traditionnel « Regards croisés » en partenariat avec Oxfam Novib. Ce forum «devenu presqu’une tradition» selon la Directrice des Etudes du Cesti, Madame Cousson Traoré Sall, a pour thème cette année : « la gestion du foncier dans le développement local » vue sous l'angle de la bonne gouvernance


Un thème qui entre dans le cadre de la thématique du projet « Médias et bonne gouvernance » initié par le Cesti en partenariat avec Oxfam Novib.  « Regards croisés » est une plateforme de réflexion et d’échange sur les enjeux actuels qui traversent la société sénégalaise.


A l’entame de ses propos, Madame Sall a indiqué que « le rôle des journalistes est crucial dans la promotion de la bonne gouvernance ». Avant d’affirmer la volonté du Cesti à « confronter les étudiants aux réalités du terrain » dans le cadre leur formation. 


A entendre la représentante du Directeur du Cesti, le thème de ce forum vient à point nommé, surtout quand-on sait que le concept de « Bonne gouvernance » domine l’actualité ces derniers temps au Sénégal et dans le monde. D’où, l’importance toute particulière pour le Cesti, et ses partenaires d’aborder la question foncière qui, de nos jours, demeure au cœur des préoccupations majeures de la société sénégalaise. 


Pour sa part, le Directeur Adjoint de Oxfam a insisté sur « la nécessité d’impliquer les communautés à la base afin de leurs faire connaitre le droit d’accès à la terre. Et cela, pour éviter et réduire éventuellement les conflits fonciers ».


Une terre, qui selon le Directeur de Cabinet du ministère de la promotion de la Bonne gouvernance est « un facteur d’économique comme tout travail ou progrès technique mais également source de conflits ». Et de poursuivre « lorsqu’on affecte une terre, cela doit se faire dans un but d’intérêt général et non une appropriation privée et exclusive ». Il a également réaffirmé l’engagement de son département pour une gestion transparente des affaires publiques, ainsi que la redevabilité et  l’urgence envers les citoyens. Car « l’information publique est devenue une exigence citoyenne » a-t-il ajouté. 


Par ailleurs, l’ancien Président de Communauté rurale (PCR) de Mbane a déploré la gestion des terres dans le Walo, sa circonscription électorale actuellement sous délégation spéciale. A en entendre, Aliou Dicak, il a été suspendu pour s’être s’opposé à l’ingérence des pouvoirs politiques dans  les affaires rurales. C’est pourquoi il a déclaré, je cite : « la bonne gouvernance dans la gestion du foncier, nous l’avons vécu à Mbane. Les textes sont très beaux mais la réalité est toute autre ». 

Par contre, le Chef de la délégation spéciale de Mbane, Malick Gueye que nous avons rencontré récemment, a lui aussi jeté la responsabilité sur ses prédécesseurs (Ndlr). Avant de conclure sa communication, l’ancien PCR de Mbane a soulevé trois interrogations qui, selon lui doivent être répondues afin de résoudre la question foncière, « A qui appartient la terre ? Qui gère la terre ? Pour qui gère-t-on la terre ? » 


Au cours de ce forum, les participants ont aussi évoqué les insuffisances et les incohérences de la loi sur le domaine national. Une loi qui aux yeux des acteurs a eu des avantages comme des inconvénients. Pour ainsi dire que les points de vue divergent sur cette question. Au menu des débats, l’Acte III de la décentralisation a également été invoqué comme une solution pour aplanir les divergences.


Enfin, on retient une préoccupation d’utilisation de la terre d’après bon nombre des intervenants. Parce que la terre est une source de jouissance mais également de conflits. Donc, il faut impliquer les populations dans la gestion des terres. Et pour ce faire, Madame Ute Bocandé adjointe à la représentante résidente de la FKA, a invité les journalistes à plus de responsabilité. On retiendra d’elle, que « ces derniers ont le devoir d’informer, de dénoncer et d’alerter les opinions ».


Madame Bocandé, a ainsi indiqué le rôle que peuvent jouer les médias pour promouvoir la bonne gouvernance surtout dans la gestion du foncier et dans le développement local.  Les organisations de la société civile aussi doivent se mobiliser et accompagner les populations en vue de venir à bout de ce phénomène a-t-elle souligné. 


Cette rencontre a vu la participation des plusieurs acteurs œuvrant dans le domaine foncier, local, médiatique, politique mais également les organisations de la société civile et celles non gouvernementales.

mardi 17 décembre 2013

AUDIO : MATCH AMICAL, DAGANA TENU EN ECHEC PAR LE CESTI

Dans le cadre du séjour rural du projet "Médias et bonne gouvernance", l'équipe du Cesti a joué un match de Gala contre celle de Dagana. La rencontre s'est soldée par un match nul, un but partout. Une occasion pour les Cestiens de préparer les compétitions inter facultés qui pointent à l'horizon. Reportage


lundi 16 décembre 2013

MALI : RESULTATS PROVISOIRES DES PREMIER ET SECOND TOURS DES LEGISLATIVES

Assemblée nationale : voici les 147 députés de la prochaine législature que les Maliens ont élus au premier et second tours des législatives 2013Assemblée nationale : voici les 147 députés de la prochaine législature que les Maliens ont élus au premier et second tours des législatives 2013




Les Maliens avaient déjà élu 20 députés au premier tour du scrutin législatif tenu le 24 novembre 2013.
Il s’agit de Mamadou Diarrassouba, Yiri Kéita, Bakary Fomba, Daouda Coulibaly et Sékou Fantamadi Traoré de la liste groupement de partis RPM / URD / Fare anka wuli/ Adéma-PASJ dans la circonscription électorale de Dioïla ; Mody N’diaye, Sidi Fomba et Adama Kane de la liste groupement de partis URD / Yèlèma / CNID dans la circonscription électorale de Baroueli ; Amadou Diepkilé, Bocari Sagara et Yagama Tembely de la liste groupement de partis Adéma-PASJ/Codem/RPM dans la circonscription électorale de Bandiagara ; Soumaïla Cissé et Dédéou Traoré de la liste URD dans la circonscription électorale de Niafunké ; Aïchata Alassane Cissé et Mohamed Ould Mataly de la liste groupement Um-rda faso jigi / RPM dans la circonscription électorale de Bourem ; Bajan ag Hamatou de la liste indépendante dans la circonscription électorale de Menaka ; Ahmoudene Ag Iknass de la liste indépendante pour la paix et l’union nationale dans la circonscription électorale de Kidal ; Ahmada Ag Bibi de la liste RPM dans lacirconscription électorale d’Abéibara ;  Aïcha Belco Maïga de la liste RPM dan la circonscription électorale de Tessalit et enfin Mohamed Ag Intalla de la liste RPM dans la circonscription électorale de Tin-Essako.
Le dimanche 15 décembre 2013, les mêmes Maliens ont élu les autres 127 députés de l’Assemblée nationale.
Nous vous proposons ici ces 127 députés par circonscription avec parfois le pourcentage, parfois le nombre de voix obtenus ou simplement le rang.

Il faut préciser que ces résultats restent provisoires et que seule la Cour constitutionnelle est habilitée à donner les résultats définitifs.

REGION DE KAYES

CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE KAYES
LISTE GROUPEMENT DE PARTIS ADEMA-PASJ / URD / PRVM FASOKO / PDES / PARENA : 1. Mahamadou CISSE 2. Moussa CISSE 3. Cheick Oumar KONATE 4. Modibo SOGORE 5. Bakary MACALOU : 44 605 VOIX
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE BAFOULABE
LISTE RPM : 1.Boubacar dit Djankina SISSOKO 2. Kissima KEITA 3.Makan Oulé TRAORE : 51,16%  
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE DIEMA
LISTE GROUPEMENT DE PARTIS ADEMA-PASJ / CNID-FYT : 1.Mody FOFANA 2.Dioncounda SACKO : 17 407 VOIX soit 54,63%
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE KENIEBA
LISTE RPM : 1.Aïssata HAIDARA 2. Boubacar SISSOKO : 50,14%
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE NIORO DU SAHEL
LISTE GROUPEMENT DE PARTIS RPM / MPR / ADP-MALIBA : 1.Ousmane BATHILY 2.Cheick Tahara NIMAGA 3.Mamadou Alpha DIALLO : 54,46%
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE KITA
LISTE RPM : 1.Modibo Kane CISSE 2.Mamadou TOUNKARA 3.Drissa NOMOKO 4.Mohamed TOUNKARA : 50,09%  
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE YELIMANE
LISTE GROUPEMENT DE PARTIS ADEMA-PASJ / URD : 1.Ahamadou SOUKOUNA 2.Mahamadou GASSAMA :21 584 VOIX soit 51,91%

REGION DE KOULIKORO

CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE KOULIKORO
LISTE RPM : 1.Issaka SIDIBE 2.Labasse KANE LISTE URD : 1.Issaka DEMBELE 2.Diédi CAMARA : 12 202 VOIX soit 55,19%
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE BANAMBA
LISTE GROUPEMENT DE PARTIS CNID / URD : 1.Mamadou dit N’Fa SIMPARA 2.Mahamadou Lamine WAGUE
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE KANGABA
LISTE RPM : 1.Mahamadou KEITA
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE KATI
LISTE GROUPEMENT DE PARTIS RPM / ADEMA-PASJ : 1.Soiba COULIBALY 2. Mamadou CISSE 3. Souleymane SOUMANO 4.Bourama Tidiane TRAORE 5.Toumany DIARRA 6.Tiassé COULIBALY 7.Seydou COULIBALY : 53,27%
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE KOLOKANI
LISTE GROUPEMENT DE PARTIS RPM / ADEMA-PASJ : 1.Yaya KONARE 2.Ousmane KOUYATE 3.Sériba DIARRA : 52,17%
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE NARA
LISTE RPM : 1.Niamé KEITA 2.Babba Hama KANE 3.Moussa BADIAGA

REGION DE SIKASSO

CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE SIKASSO
LISTE GROUPEMENT DE PARTIS RPM / MPR / FARE ANKA-WULI 1.Rokia TRAORE 2.Seydou TRAORE 3.Bakary DIARRA 4.Salia TOGOLA 5.Mahamadou Habib DIALLO 6.Guédiouma SANOGO 7.Yacouba Michel KONE : 56010 VOIX soit 50,32%
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE BOUGOUNI
LISTE GROUPEMENT DE PARTIS CDS / URD / FARE ANKA WULI: 1.Zoumana N’Tji DOUMBIA 2.Siaka SANGARE 3.Seydou DIAWARA 4.Bakary DOUMBIA : 39 821 VOIX
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE KADIOLO
LISTE PARENA : 1.Bréhima BERIDOGO 2.Souleymane OUATTARA : 20211 VOIX
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE KOLONDIEBA
LISTE SADI : 1.Oumar MARIKO 2.Bafermé SANGARE : 23892 VOIX
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE KOUTIALA
LISTE GROUPEMENT DE PARTIS SADI / ADEMA-PASJ / URD / MPR : 1.Souleymane DIARRA 2.Nanko Amadou MARIKO 3.Abdoulaye DEMBELE 4.Bakary KONE 5.Dotian TRAORE 6.Abdou AGOUZER : 53,13%
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE YANFOLILA
LISTE GROUPEMENT DE PARTIS RPM / ADEMA-PASJ : 1.Mamedi SIDIBE 2.Yaya SANGARE : 51,22%
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE YOROSSO
LISTE GROUPEMENT DE PARTIS ADEMA-PASJ / RPM : 1.Dramane GOITA 2.Samuel CISSE : 17211 VOIX

REGION DE SEGOU

CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE SEGOU
 LISTE GROUPEMENT DE PARTIS RPM / MIRIA / FARE ANKA WULI : 1.Maïmouna DRAME 2.Seydou DEMBELE 3.Abdine KOUMARE 4.Yacouba TRAORE 5.Abdoul Galil Mansour HAIDARA 6.Youssouf MAIGA 7.Abdoulaye FOFANA : 58 499 VOIX soit 57,61%
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE BLA
LISTE GROUPEMENT DE PARTIS RPM / FARE ANKA-WULI : 1.Drissa TANGARA 2.Alassane TANGARA 3.Harouna TRAORE : 32 901 VOIX soit 57,61%
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE MACINA
LISTE ASMA-CFP : 1.Aboubacar BA 2.Lahassana KONE : 21 509 VOIX
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE NIONO
LISTE GROUPEMENT DE PARTIS RPDM / ADP-MALIBA: 1.Boubacar Sabane TOURE 2.Diadié BAH 3.Modibo KIMBIRY : 50,11 
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE SAN
LISTE RPM : 1.Adama COULIBALY 2.Fatimata NIAMBALI 3.Aminata TRAORE 4.Lamine THERA : 56,80%
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE TOMINIAN
LISTE GROUPEMENT DE PARTIS RPM / MIRIA / FARE ANKA-WULI : 1.Abdias THERA 2.Schadrac KEITA 3.Abdoulaye DEMBELE : 52,50%

REGION DE MOPTI

CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE MOPTI
LISTE GROUPEMENT DE PARTIS RPM / APR / ADEMA-PASJ : 1.Belco SAMASSEKOU 2.Samba YATTASSAYE 3.Hamadoun dit Dioro YARANANGORE : 33 496 VOIX soit  51,32%  
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE BANKASS
LISTE GROUPEMENT DE PARTIS ASMA-CFP / URD / CODEM : 1.Idrissa SANKARE 2.Adama Paul DAMANGO 3.Karim YOSSI : 26 300 VOIX  
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE DJENNE
LISTE URD : 1.Habibou SOFARA 2.Sékou Abdoul Quadri CISSE : 25 843 VOIX soit 52,47%
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE DOUENTZA
LISTE GROUPEMENT DE PARTIS URD / PDES : 1.Amadou MAIGA 2.Ilias GORO ( en tête)
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE KORO
LISTE GROUPEMENT DE PARTIS ADEMA-PASJ / CODEM / RPM : 1.Issa TOGO 2.Youssouf AYA 3.Djibril DIARRA 4.Hamadoun NIAGALY : 38 582 VOIX soit 52,47%
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE TENENKOU
LISTE GROUPEMENT DE PARTIS RPM / URD : 1.Abderhamane NIANG 2.Amadou CISSE 19967 VOIX
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE YOUWAROU
LISTE RPM: 1. Aïssata TOURE (en tête)

REGION DE TOMBOUCTOU

CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE TOMBOUCTOU
LISTE ADEMA-PASJ : 1.Aziza Mint MOHAMED : 15 257 VOIX soit 51,51%
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE DIRE
LISTE URD : 1. Alkaïdi Mamoudou TOURE 17878 VOIX
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE GOUNDAM
LISTE GROUPEMENT DE PARTIS ADEMA-PASJ / RPM : 1.Oumarou Ag Mohamed IBRAHIM 2.Almadane IBRAHIMA : 15 631 VOIX soit 63,83%
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE GOURMA-RHAROUS
LISTE URD : 1. Boubacar MAIGA 1667 VOIX

REGION DE GAO

CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE GAO
LISTE GROUPEMENT ADEMA-PASJ / ASMA-CFP : 1.Assarid Ag IMBARCAOUANE 2.Abouzeïdi Ousmane MAÏGA 3.Arbonkana MAIGA : 56,56%
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE D’ANSONGO
LISTE GROUPEMENT URD / PDES : 1.Abdoul Malick Seydou DIALLO 2.Halidou BONZEYE (en tête)

DISTRICT DE BAMAKO

CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE LA COMMUNE I
LISTE GROUPEMENT CODEM/CNID : 1.Abdoul Kassoum Touré 2.Fatoumata dit Ténin Simpara TRAORE : 50,64%
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE LA COMMUNE II
LISTE GROUPEMENT DE PARTIS RPM / CODEM : 1.Mamadou DOUMBIA 2.Karim KEITA 3.Hadi NIANGADOU :60,08%
 CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE LA COMMUNE III
LISTE RPM : 1. Kalilou OUATTARA : 50,15%
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE LA COMMUNE IV
LISTE RPM : 1.Moussa DIARRA 2.N’Doula THIAM : 57,51%
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE LA COMMUNE V
LISTE GROUPEMENTEN DE PARTIS RPM/ADP-MALIBA : 1. Moussa TIMBINE 2.Oumou Simbo KEITA 3.Amadou THIAM: 50,30%
CIRCONSCRIPTION ELECTORALE DE LA COMMUNE VI
LISTE RPM/UDD : 1. Bafotigui Diallo 2. Mahamadou Lamine DJIGUINE 3.Moussa COULIBALY : 54,09%

Source : malijet.com

AUDIO : TOMATE FRAICHE : 150 000 TONNES POUR ATTEINDRE L'AUTOSUFFISANCE

Selon le président du Comité national de concertation sur la filière "tomate industrielle", le Sénégal a besoin de 150 000 tonnes de tomate fraîche pour assurer son autosuffisance. Mais, depuis plusieurs années, les producteurs n'ont pas encore réussi à produire plus de 75 000 tonnes de tomate. Aliou Dieng revient également sur l'historique de ce comité ainsi que sur ses activités.

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mercredi 11 décembre 2013

AUDIO : MBANE, LA DELEGATION SPECIALE MISE SUR LE DIALOGUE INCLUSIF


Installé dans ses fonctions le 06 mai 2013, le Président de la Délégation spéciale de Mbane présente l'état des lieux des conflits fonciers dans cette localié qui l'objet de toutes les convoitises. Malick Gueye insiste également sur la nécessité d'impliquer les populations dans la résolution des litiges fonciers.

lundi 2 décembre 2013

SENGHOR ET DIA : L'AUTOPSIE D'UNE CRISE AU SOMMET DE L'ETAT



Léopold Sedar Senghor et Mamadou Dia, l’un Chef d’Etat et l’autre Président du Conseil du Sénégal, décident ensemble de conduire les destinées de leur pays avant de s’affronter. Comment en est-on arrivé là ? Quelles sont les raisons de cette rupture ? Y a-t-il eu un coup d’Etat ou pas ? Voilà en somme les questions qui ont été débattues le jeudi 28 novembre à la Fondation Konrad Adenauer lors de la projection, du film intitulé « Président Dia ». Ce film réalisé par Ousmane william Mbaye, neveu de Joseph Mbaye, ministre de l’économie rurale et un des codétenus de Mamadou Dia, retrace les faits marquants des évènements de 1962. Pendant la campagne présidentielle 2012, des témoins et des acteurs ont pris la parole dans ce film pour trancher mais des zones d’ombres restent toujours sur cette question très sensible car les arguments avancés par les uns et les autres divergent.

Deux hommes aux caractères différents, animés chacun par son idéologie et sa vision Léopold Sedar Senghor et Mamadou Dia se donnent la main pour bâtir ensemble un pays.
Le premier, Senghor, prône l’enracinement mais  reste attaché aux valeurs occidentales c'est-à-dire la colonisation et la domination imposée par la France. Il se comporte comme le chantre de la « Négritude » pour mettre en évidence ses idéaux politiques. Senghor, le chanteur séculier et poète incarne la nation.
Le second, Dia est partisan de l’indépendance immédiate, de la libération et de la transformation de la société sénégalaise. Dia, un acteur qui a lié la pensée et l’action se conduit en homme d’Etat engagé pour le développement et la morale sociale. Donc, dès le départ leurs visions étaient opposées.
Après l’éclatement de la Fédération du Mali, le 19 août 1960, Senghor délègue l’essentiel de ses pouvoirs de Chef de l’Etat à Dia qui est le Président du Conseil afin de diriger librement. Ainsi, Senghor jouissait uniquement les prérogatives symboliques et honorifiques comme qui dirait « un moine dans un monastère ». Alors que Dia lui, se trouve au cœur de l’action politique autrement dit « un homme de terrain » en train de côtoyer la population rurale, qu’il décide de transformer à sa façon. 
Ce bicéphalisme va provoquer un certain « bras de fer » entre  les deux hommes au sommet de l’Etat du Sénégal.
Le 17 décembre 1962, Senghor accuse Dia de vouloir fomenté un coup d’État contre lui.  Il demande aux députés de voter une motion de censure pour destituer le Président du Conseil de ses fonctions. 
Ce dernier aussi disposant de la force exécutive, envoie les militaires pour aller réquisitionner les députés pour les empêcher d’adopter ladite motion. Néanmoins, elle a été votée et adoptée au domicile de Lamine Gueye, Président de l’Assemblée nationale à l’époque.
Mamadou Dia, accusé de coup d’Etat et de violation de la constitution est arrêté et condamné à perpétuité. Il est emprisonné avec quatre de ses plus proches ministres. 
Le lendemain, après modification de la constitution Senghor est investi de pleins pouvoirs pour diriger en tant que Président de la République. De ce fait, on passe du régime parlementaire à celui présidentiel tant voulu par Senghor.
Libéré le 26 mars 1974 avec tous les prisonniers politiques du Sénégal, Mamadou Dia est décédé en 2009.
Qui aurait cru qu’il aurait eu une telle rupture entre Léopold Sedar Senghor et Mamadou Dia après avoir passé ensemble 17 ans dans un idéal commun « celui de développer le Sénégal » ?
Helas, malheureusement, c’est le cas de ces deux hommes politiques se sont battus et ont lutté ensemble pour l’indépendance de leur pays. Deux amis et compagnons inséparables et complémentaires qui deviennent à longue des opposants affirmés à cause de leur différence. On ne saurait passer sous silence le rôle qu’a joué la France dans ces évènements. Surtout quand on sait que Senghor est admiré par les français puisqu’il partage leurs idéaux. C’est pourquoi Sékou Touré de la Guinée l’appelait « le normand de Joal » pour l’assimiler à la France. Alors que Dia les tenait tête et voulait immédiatement avoir l’indépendance et se défaire d’eux.
S’il n’y avait pas eu de rupture ou confrontation entre ces deux grands intellectuels, peut-être que le Sénégal aurait été mieux que ce qu’il est aujourd’hui puisqu’il était bien parti. Ou bien même empêcher les situations qu’ont connues bon nombre de pays africains en leur servant d’exemple.