COLLOQUE SUR LE PALIDOYER POUR DIALOGUE INTRERELIGIEUX, LA FKA DEGAGE UN BILAN SATISFAISANT

La Fondation Konrad Adenauer (FKA) en collaboration avec l’Ambassade d’Israël,  l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) et l’Association Sénégalaise de Coopération Décentralisée (ASECOD) a procédé au lancement des Actes du colloque «Plaidoyer pour le dialogue inter-religieux : Religion, éducation et citoyenneté », le mardi 25 février 2014.  Cette conférence intervient trois (3) mois après la tenue de ce colloque, organisé les 05 et 06 novembre 2013, par la FKA avec ses partenaires cités ci-dessus. 

Les locaux de la Fondation Konrad Adenauer (FKA) ont servi de cadre pour le lancement des Actes du colloque «Plaidoyer pour le dialogue interreligieux », le mardi 25 février 2014. Organisé par la FKA en partenariat avec l’Ambassade d’Israël,  l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) et l’Association Sénégalaise de Coopération Décentralisée (ASECOD), les 05 et 06 novembre dernier, ce colloque, qui est à sa 5^ème édition, avait pour thème « « Religion, éducation et citoyenneté ». Des questions sur lesquelles se sont penchés plusieurs acteurs de l'éducation, des représentants des religions et des pouvoirs publics.

Au cours de ce point de presse, les conclusions et les recommandations issues des travaux du colloque ont été mises à la disposition du public. Parmi celles-ci, on peut citer quelques unes, des différents panels et ateliers, à savoir :

-         Développer des actions civiques ;

-         Promouvoir une éducation à la citoyenneté par le dialogue inter-religieux ;

-         Créer un fonds d’appui à l’éducation religieuse ;

-         Rendre effectif l’enseignement religieux optionnel ;

-         Former les enseignants dans le domaine religieux ;

-         Engager un dialogue et une concertation entre les différents acteurs au service de l’école…

Procédant au lancement officiel de ses Actes, la représentante résidente de la FKA à Dakar, Madame Andrea Kolb s’est dite satisfaite des résultats qu’elle a jugé « appréciables ».  Et de poursuivre : « j’espère que ces recommandations et solutions vont plaire aux autorités politiques ».

Pour sa part, le Président de l’Asecod, l’ex-sénateur Sidy Dieng s’est félicité de l’apport de son organisation dans la mise en œuvre du « Plaidoyer pour le dialogue inter-religieux ». 

L’occasion était également bonne pour Souleymane Ba, doctorant au département d’histoire de l’Ucad (représentant du Pr Abdoul Aziz kebé, un des panélistes) d’apprécier le paysage religieux sénégalais. Rappelant ainsi, une citation de l’ancien ambassadeur d’Israël à Dakar qui disait que « le modèle sénégalais pour le dialogue inter-religieux est un modèle à exporter ».

Autre temps fort de cette manifestation, la présentation de la chargée de programmes à la FKA, Madame Ute Bocandé sur la genèse et l’historique du « Plaidoyer pour le dialogue inter-religieux ». Selon elle, c’est dans le souci d’éviter que le Sénégal ne connaisse jamais des situations comme certains pays de la sous-région qu’est né ce programme sur le dialogue inter-religieux. Ainsi depuis 2009, un groupe de réflexion - le comité scientifique du dialogue inter-religieux – a été mis en place à la FKA pour promouvoir et développer le dialogue inter-religieux au Sénégal et dans la sous-région.  On retiendra d’elle que ce colloque « est une véritable première en Afrique, parce qu’il a réuni quatre (4) religions : l’islam, le christianisme, le judaïsme et les religions traditionnelles africaines ».

Au menu des débats, les questions et contributions n’ont pas manqué. L’enseignant-chercheur au Centre d’Etudes des Religions –UFR-CRAC- Université Gaston Berger de Saint-Louis, le Dr Bakary Sambe a proposé de « régler la question du dialogue islamo-chrétien de manière progressive et non conjoncturelle ». En tant que paneliste, il s’est également réjouit des conclusions issues de ce colloque, tout comme Buuba Diop, professeur au département d’histoire de l’Ucad. Pour ce dernier, « c’est bien de faire des recommandations, mais il faut insister sur le suivi de celles-ci ».

Cette conférence de restitution a enregistré la présence de plusieurs acteurs concernés par les questions religieuses et éducatives. Le prochain colloque va se tenir au début du mois de décembre sur le thème : « la femme et la famille dans le dialogue inter-religieux ».

RAPPORT 2013 DE LA FIJ, UN CONSTAT ALARMANT

La Fédération internationale des journalistes (Fij) a rendu public pour la énième fois son rapport annuel sur le nombre de journalistes et de professionnels des médias assassinés. Intitulé « En danger de mort : journalistes et professionnels des médias tués en 2013", ce rapport révèle que 105 journalistes et collaborateurs des médias ont été tués au cours de l’année 2013. Dans ce rapport, la Fij interpelle également les gouvernements à plus de responsabilité afin d’éradiquer ce phénomène qui sévit dans le monde. 

Comme chaque fin d’année, la Fédération internationale des journalistes (Fij), dresse un bilan du nombre de journalistes et de professionnels des médias tués dans le monde. Dans son dernier rapport, publié le 14 février 2014, la Fij fait état de 105 journalistes et collaborateurs des médias qui ont perdu la vie au fil de l’année 2013. Selon ce rapport intitulé « En danger de mort : journalistes et professionnels des médias tués en 2013 » ces assassinats ont été commis soit dans attentats ciblés, soit dans des attentats à la bombe ou bien lors des tirs croisés. Le rapport mentionne également 15 décès accidentels survenus en 2013, tout attirant l’attention de la communauté internationale et les organismes de défense des droits de l’Homme sur la crise de sécurité qui perpétue toujours dans le monde.

Par ailleurs, le rapport donne des éclairages sur les conditions d’instabilité et souvent d’atrocité, dans lesquelles évoluent les journalistes pour informer sur les zones en conflits, en guerre et en proie à des troubles politiques. Ainsi, la Fij indique que les régions les plus meurtrières en 2013 sont l'Asie-Pacifique où ont été perpétrés 29% de ces crimes, le Moyen-Orient et le monde arabe qui enregistrent un taux de 27%. La Syrie, les Philippines, le Pakistan, l'Irak et l'Inde ont été classés comme les pays les plus dangereux pour les professionnels des médias.  

Ensuite, le rapport fait la lumière sur l'état de la liberté de la presse au Moyen-Orient et dans le monde arabe, en Asie-Pacifique, en Europe, en Afrique et en Amérique latine. Il souligne également les menaces auxquelles les femmes journalistes font face. En plus de cela, il met un accent particulier sur le soutien apporté par le Fonds d'entraide international de la FIJ aux journalistes et professionnels des médias dans le besoin.

A  la fin de ce rapport, la Fij conclue que « le nombre élevé de victimes dans le monde de la presse en 2013 confirme l'échec lamentable des gouvernements à faire valoir la responsabilité des actes de ces auteurs de violences contre des journalistes, qui ont ainsi ancré la culture de l'impunité pour les auteurs de ces attentats contre des professionnels des médias ».                                 
Enfin,  la Fij interpelle les gouvernements à protéger et contrôler le respect du droit fondamental des journalistes à la vie, qui selon elle, est une nécessité urgente. « Les gouvernements du monde entier doivent adopter des mesures drastiques pour endiguer ce bain de sang dans les médias », souligne le rapport.

AUDIO : LES LIENS DE CAUSALITE ENTRE LES CONFLITS FONCIERS ET LE CONFLIT ARME EN CASAMANCE

Dans le cadre du projet « Médias et Bonne gouvernance » le Cesti a organisé un carrefour d’actualité sur le thème « les conflits fonciers et la crise politique en Casamance », le mercredi 19 février 2013. Au cours de cette conférence, le géographe chercheur au Centre d’étude d’Afrique noire, Jean Claude Marut a passé en revue les liens existants entre les conflits fonciers et le conflit armé en Casamance. Il a également affirmé que la responsabilité de cette crise incombe non seulement à l’État mais aussi aux indépendantistes.

AUDIO : AMELIORATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL DES JOURNALISTES POUR UNE LIBERTE D'EXPRESSION EFFICACE

La Fondation Friedrich Ebert en collaboration Avec «l'article 19» un présenté, ce samedi 15 février au Good Rade, une étude intitulée «Baromètre de Médias Africains - Sénégal 2013». Ce document de 124 pages structuré en deux grandes parties ( version francaise-anglaise), est le résultat d'une recherche menée par des journalistes et des acteurs de la société civile. Le présentateur du rapport Souleymane Niang (actuel Directeur général de la Radio ouest-africaine de la démocratie, WARD) revient sur les grandes lignes de cette expertise consacrée à l'analyse du paysage Médiatique sénégalais. 

AUDIO : CONSOLIDATION DE CHEIKH ANTA DIOP, UN DEFI A RELEVER

La date du 07 février, commémorant la disparition du professeur Cheikh Anta Diop, un des grands savants de l'Afrique et du monde, n'est pas convenable selon le professeur Buuba Diop. Par conséquent, il propose "une période intense de recherches et d'animation à l'Ucad".  Buuba Diop s'exprimait ainsi à l'occasion d'un carrefour d'actualité sur "la vie et l’œuvre de Cheikh Anta Diop" organisé par le Cesti, le mercredi 12 février. A ses côtés, il y avait les professeurs Aboubacay Moussa Lam, un égyptologue et Thierno Diop du Cesti, tous Cheikh Antistes.

AUDIO : GROUPE SCOLAIRE CELESTIN FREINET DE DAGANA, UNE ECOLE INNOVATRICE

L’Association sénégalaise de l’école moderne (ASEM), en collaboration avec l’Association Morgane basée à Paris, a bâti à Dagana un groupe scolaire inspiré par la pédagogie Freinet. Un système d’enseignement basé sur des techniques de vie, de coopération et surtout sur la liberté d’expression, mis  en œuvre par un pédagogue français, Célestin Freinet. Ce partenariat a également permis à l’ASEM de disposer d’un Centre de formation et d’hébergement pour ses membres. Reportage.