La Fédération internationale des journalistes
(Fij) a rendu public pour la énième fois son rapport annuel sur le nombre de
journalistes et de professionnels des médias assassinés. Intitulé « En danger
de mort : journalistes et professionnels des médias tués en 2013",
ce rapport révèle que 105 journalistes et collaborateurs des médias ont
été tués au cours de l’année 2013. Dans ce rapport, la Fij interpelle également
les gouvernements à plus de responsabilité afin d’éradiquer ce phénomène qui
sévit dans le monde.
Comme chaque fin d’année, la Fédération
internationale des journalistes (Fij), dresse un bilan du nombre de
journalistes et de professionnels des médias tués dans le monde. Dans son
dernier rapport, publié le 14 février 2014, la Fij fait état de 105
journalistes et collaborateurs des médias qui ont perdu la vie au fil de
l’année 2013. Selon ce rapport intitulé « En danger de
mort : journalistes et professionnels des médias tués en 2013 » ces assassinats ont été commis soit dans
attentats ciblés, soit dans des attentats à la bombe ou bien lors des tirs
croisés. Le rapport mentionne également 15 décès accidentels survenus en 2013,
tout attirant l’attention de la communauté internationale et les organismes de
défense des droits de l’Homme sur la crise de sécurité qui perpétue toujours
dans le monde.
Par ailleurs, le rapport donne des éclairages sur
les conditions d’instabilité et souvent d’atrocité, dans lesquelles évoluent
les journalistes pour informer sur les zones en conflits, en guerre et en proie
à des troubles politiques. Ainsi, la Fij indique que les régions les
plus meurtrières en 2013 sont l'Asie-Pacifique où ont été perpétrés 29% de ces
crimes, le Moyen-Orient et le monde arabe qui enregistrent un taux de 27%. La
Syrie, les Philippines, le Pakistan, l'Irak et l'Inde ont été classés comme les
pays les plus dangereux pour les professionnels des médias.
Ensuite, le
rapport fait la lumière sur l'état de la liberté de la presse au Moyen-Orient
et dans le monde arabe, en Asie-Pacifique, en Europe, en Afrique et en Amérique
latine. Il souligne également les menaces auxquelles les femmes journalistes
font face. En plus de cela, il met un accent particulier sur le soutien apporté
par le Fonds d'entraide international de la FIJ aux journalistes et
professionnels des médias dans le besoin.
A la fin de ce rapport, la Fij conclue que
« le nombre élevé de victimes dans le monde de la presse en 2013 confirme
l'échec lamentable des gouvernements à faire valoir la responsabilité des actes
de ces auteurs de violences contre des journalistes, qui ont ainsi ancré la
culture de l'impunité pour les auteurs de ces attentats contre des professionnels
des médias ».
Enfin, la Fij interpelle les gouvernements à protéger et contrôler le respect du droit fondamental des journalistes à la vie, qui selon elle, est une nécessité urgente. « Les gouvernements du monde entier doivent adopter des mesures drastiques pour endiguer ce bain de sang dans les médias », souligne le rapport.
Enfin, la Fij interpelle les gouvernements à protéger et contrôler le respect du droit fondamental des journalistes à la vie, qui selon elle, est une nécessité urgente. « Les gouvernements du monde entier doivent adopter des mesures drastiques pour endiguer ce bain de sang dans les médias », souligne le rapport.

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