Nous sommes au troisième jour de l’ouverture officielle du village de la Francophonie, ce mercredi 26 novembre. Dans la plupart des stands que nous avons visités, les participants continuent à exposer leurs produits. Cependant, la clientèle laisse à désirer. Il y a peu de visiteurs. Malick GNING, vendeur d’habits traditionnels, nous a confié qu’il n’a rien vendu depuis qu’il s’y est installé. Il nous a également informé que le prix des produits n’ont pas connu de hausse ni de baisse.
Ce qui n’est pas le cas chez Fatou Maguette TRAORE, vendeuse d’objets d’art. « Actuellement, comme c’est la Francophonie j’ai diminué un peu le prix de mes produits pour pouvoir vendre une plus grande quantité possible. Cela va augmenter ma clientèle parce j’aimerais profiter de l’occasion pour attirer les gens » apprend-on de cette artisane. Disposant de son propre atelier dénommé « MumTaz Pro », Fatou fabrique des porte-clés à base de corne, des bracelets, des draps de lit entre autres. Selon elle, les clients se font rares mais l’espoir est permis car ses produits sont admirés et les visiteurs viendront les prochains jours.
Partout où nous sommes passés, c’est le même constat qui se dégage : la rareté des clients et la diminution des prix chez certains. Mamadou Baba KORKOSS ne fait pas exception à cet état de fait. Pour ce maroquinier malien aussi, il y a moins de clients et pas assez de visiteurs. Par ailleurs, il a apprécié l’organisation, l’animation et l’emplacement du village de la Francophonie.
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