| Abdoulaye Touré, Directeur de l'Organisation du FESPAC | 
Le Festival
Panafricain de la Cotonnade (FEPAC), initialement prévu du 11 au 17
avril,  a été reporté à la semaine
prochaine, c’est-à-dire du 21 au 28 avril 2016. Initié par l’Association des jeunes
pour la valorisation du Coton  (AJVC), le FEPAC est à sa 1ère
édition. Pour en savoir davantage sur les enjeux et les objectifs de ce
festival, nous sommes partis à la rencontre des initiateurs, en l’occurrence
Abdoulaye Touré, Directeur de l’Organisation du FEPAC.
Ils
étaient nombreux les maliens particulièrement les acteurs de l’agriculture qui
attendaient de pied ferme, le lancement de ce tout premier festival sur le
coton. Surtout, au lendemain du Salon International de l’Agriculture du Mali
(SIAGRI) dont la 6ème édition, déroulée du 24 mars au 03 avril au
Parc des Expositions de Bamako, avait tenu presque toutes ses promesses. En
principe, la 1ère édition du Festival Panafricain de la Cotonnade
(FEPAC), devait avoir lieu du 11 au 17 avril. Cependant, l’événement a été reporté
à 4 jours de la date prévue. 
Le
président de la Commission d’organisation du FEPAC, Abdoulaye Touré, explique
les raisons de ce report. « C’est le
ministère de l’agriculture qui nous a contacté pour nous dire de reporter le
festival d’une semaine c’est-à-dire du 21 au 28 avril prochains. Ils ne nous
ont rien dit d’abord à part que c’est pour des raisons internes ». Et
de poursuivre : « Personnellement,
je pense que c’est juste pour des raisons liées à une manifestation d’ordre
national. Ce changement a carrément bouleversé notre programme. Mais, dans tous
les cas, nous aurons d’amples informations sous peu par rapport à ce report ».
A
travers le Festival Panafricain de la Cotonnade, les initiateurs visent non
seulement à réduire le taux de chômage des jeunes dans notre pays, mais aussi à
créer de l’emploi par la promotion de la culture du coton. « On sait que le coton a une place importante
dans notre économie. Le taux de chômage des jeunes aussi augmente, ça veut dire
que l’économie baisse, c’est pourquoi nous avons voulu revaloriser le coton
pour créer des secteurs d’emplois pour les jeunes et réduire le taux de chômage »
a affirmé Abdoulaye Touré.
Par ailleurs, M. Touré a tenu à expliquer le choix du caractère panafricain du FEPAC. Selon lui, le Mali n’est pas le seul pays producteur de coton dans la sous-région. « C’est pourquoi, nous avons initié ce festival pour que tous les pays producteurs puissent se retrouver ensemble afin d’échanger sur les voies et moyens pour développer et promouvoir la culture du coton », souligne l’organisateur en chef. Qui a également insisté sur le fait que la dénomination de leur Association (AJVC) ne veut pas dire uniquement la promotion de la culture du coton, mais plutôt, la promotion de l’agriculture, en général.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire